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Si le COC tennis
arrive à s’illustrer au plus haut point, c’est qu’il le doit bien à ses hommes et à ses femmes qui
s’investissent à fond dans ce sens. Parmi les membres les plus en vue du comité
chapeauté d’une main de maître par
le président Mahboub, Dr. Abderrahim
El Houari cheville ouvrière de la
commission sportive qu’il préside avec bonheur comme du Med Avenir, seul
tournoi Grade 1 au niveau de tout le continent et dont il est le directeur.
Autre atout et pas des moindres :
Dr. El Houari
est lecteur fidèle
de Libération depuis des décennies. Autre signe d’intelligence qui ne trompe pas.
Libé : Le Med Avenir en est à sa 23ème édition. Quelles sont les particularités et le challenge à relever pour 2010?
Abderrahim El Houari : Le Med Avenir doit honorer son statut de Grade 1 et tout le comité d’organisation travaille d’arrache-pied pour réussir cette manifestation. Etant, comme précité un tournoi de Grade 1 et cela depuis trois ans déjà, le tableau compte 48 joueurs au lieu de 32. Autrement dit pour nous, plus d’engagé(e)s, plus de personnes, plus de prises en charge et bien entendu plus de dépenses. Là, c’est un défi et nous ne ménageons aucun effort pour le relever. A propos du tableau, vu que le nombre des participants et participantes a été revu en hausse, le nombre des wild cards pour le tableau final a été augmenté et là c’est la particularité de l’édition 2010. Pas moins de douze wild cards, six pour les garçons et autant pour les filles, ont été attribuées, sans oublier que la participation aux qualifs a été ouverte à toutes les jeunes raquettes marocaines.
Un tournoi de Grade 1 nécessite l’engagement de toutes les parties concernées. Quels sont les moyens mis par le COC pour que ce Med 2010 se déroule dans de bonnes conditions ?
Réussir un événement d’envergure internationale est conditionné par la conjugaison des efforts de toutes les parties. Chacune doit s’investir à cent pour cent dans sa tâche, car il y va de l’image du club, voire du tennis national. Bien entendu, l’on peut citer en premier nos sponsors qui nous sont toujours fidèles et ce depuis une vingtaine d’années. Leur apport permet au tournoi de se développer, même si cette année, on relève que le nombre de bailleurs de fonds a été réduit. Peut-être que cela est dû aux tournois qui ont augmenté dans notre pays ou à la crise économique. Hormis les sponsors, il y a le comité dirigeant et les adhérents du COC qui se sont mobilisés, décidés à réussir leur tournoi, sans oublier la Fédération pour son apport technique, ce qui n’est pas négligeable.
Quelle évaluation faites-vous de la participation marocaine dans ce tournoi ITF ?
Il ne faudrait pas se leurrer ou nourrir de faux espoirs. Un tournoi de Grade 1 ne peut être que d’un certain niveau, élevé pour nos joueurs et joueuses. D’ailleurs, leur prestation s’était limitée au premier tour, sauf pour le tandem Ali Mekouar et Hamza El Houari qui ont pu franchir le cap du tour inaugural avant de se faire éliminer au second tour. Mais ce qui est bon signe, c’est que nos joueurs ne perdent pas facilement et sortent un bon tennis. L’expérience leur fait terriblement défaut. Le Med Avenir reste donc un rendez-vous idéal pour les jeunes joueurs et joueuses marocain(e)s en vue de rivaliser avec d’autres raquettes beaucoup plus aguerries, faisant partie des meilleurs joueurs mondiaux juniors.
Qu’en est-il du tableau final?
C’est un tableau de qualité et le tennis de bonne facture ne peut être qu’au rendez-vous au grand bonheur du public. Pour cette édition, le tableau final est rehaussé par l’engagement de cinq joueurs et six joueuses du top 100. D’autant plus qu’il n’y a pas eu de retrait. Sur les 48 inscrits au tableau final, seuls un garçon et une fille se sont désistés, alors que l’année dernière, l’on comptait le retrait de sept joueurs et six joueuses.
Après le Grade 1 du Med Avenir, quelles sont les ambitions du club ?
Tout d’abord, la famille du COC est fière après que la Fédération a accordé au club un tournoi Futures doté de 15.000 dollars, prévu à partir du 20 septembre prochain. Nous aspirons également à la création d’une Académie du COC, une structure qui permettra à nos jeunes champions et championnes de mieux affûter leurs armes. Nous comptons ouvrir les portes de cette Académie au mois de septembre.
arrive à s’illustrer au plus haut point, c’est qu’il le doit bien à ses hommes et à ses femmes qui
s’investissent à fond dans ce sens. Parmi les membres les plus en vue du comité
chapeauté d’une main de maître par
le président Mahboub, Dr. Abderrahim
El Houari cheville ouvrière de la
commission sportive qu’il préside avec bonheur comme du Med Avenir, seul
tournoi Grade 1 au niveau de tout le continent et dont il est le directeur.
Autre atout et pas des moindres :
Dr. El Houari
est lecteur fidèle
de Libération depuis des décennies. Autre signe d’intelligence qui ne trompe pas.
Libé : Le Med Avenir en est à sa 23ème édition. Quelles sont les particularités et le challenge à relever pour 2010?
Abderrahim El Houari : Le Med Avenir doit honorer son statut de Grade 1 et tout le comité d’organisation travaille d’arrache-pied pour réussir cette manifestation. Etant, comme précité un tournoi de Grade 1 et cela depuis trois ans déjà, le tableau compte 48 joueurs au lieu de 32. Autrement dit pour nous, plus d’engagé(e)s, plus de personnes, plus de prises en charge et bien entendu plus de dépenses. Là, c’est un défi et nous ne ménageons aucun effort pour le relever. A propos du tableau, vu que le nombre des participants et participantes a été revu en hausse, le nombre des wild cards pour le tableau final a été augmenté et là c’est la particularité de l’édition 2010. Pas moins de douze wild cards, six pour les garçons et autant pour les filles, ont été attribuées, sans oublier que la participation aux qualifs a été ouverte à toutes les jeunes raquettes marocaines.
Un tournoi de Grade 1 nécessite l’engagement de toutes les parties concernées. Quels sont les moyens mis par le COC pour que ce Med 2010 se déroule dans de bonnes conditions ?
Réussir un événement d’envergure internationale est conditionné par la conjugaison des efforts de toutes les parties. Chacune doit s’investir à cent pour cent dans sa tâche, car il y va de l’image du club, voire du tennis national. Bien entendu, l’on peut citer en premier nos sponsors qui nous sont toujours fidèles et ce depuis une vingtaine d’années. Leur apport permet au tournoi de se développer, même si cette année, on relève que le nombre de bailleurs de fonds a été réduit. Peut-être que cela est dû aux tournois qui ont augmenté dans notre pays ou à la crise économique. Hormis les sponsors, il y a le comité dirigeant et les adhérents du COC qui se sont mobilisés, décidés à réussir leur tournoi, sans oublier la Fédération pour son apport technique, ce qui n’est pas négligeable.
Quelle évaluation faites-vous de la participation marocaine dans ce tournoi ITF ?
Il ne faudrait pas se leurrer ou nourrir de faux espoirs. Un tournoi de Grade 1 ne peut être que d’un certain niveau, élevé pour nos joueurs et joueuses. D’ailleurs, leur prestation s’était limitée au premier tour, sauf pour le tandem Ali Mekouar et Hamza El Houari qui ont pu franchir le cap du tour inaugural avant de se faire éliminer au second tour. Mais ce qui est bon signe, c’est que nos joueurs ne perdent pas facilement et sortent un bon tennis. L’expérience leur fait terriblement défaut. Le Med Avenir reste donc un rendez-vous idéal pour les jeunes joueurs et joueuses marocain(e)s en vue de rivaliser avec d’autres raquettes beaucoup plus aguerries, faisant partie des meilleurs joueurs mondiaux juniors.
Qu’en est-il du tableau final?
C’est un tableau de qualité et le tennis de bonne facture ne peut être qu’au rendez-vous au grand bonheur du public. Pour cette édition, le tableau final est rehaussé par l’engagement de cinq joueurs et six joueuses du top 100. D’autant plus qu’il n’y a pas eu de retrait. Sur les 48 inscrits au tableau final, seuls un garçon et une fille se sont désistés, alors que l’année dernière, l’on comptait le retrait de sept joueurs et six joueuses.
Après le Grade 1 du Med Avenir, quelles sont les ambitions du club ?
Tout d’abord, la famille du COC est fière après que la Fédération a accordé au club un tournoi Futures doté de 15.000 dollars, prévu à partir du 20 septembre prochain. Nous aspirons également à la création d’une Académie du COC, une structure qui permettra à nos jeunes champions et championnes de mieux affûter leurs armes. Nous comptons ouvrir les portes de cette Académie au mois de septembre.