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Dans un communiqué rendu public, le secrétariat régional du Grand Casablanca annonce que la manifestation « Tous pour la Syrie » à laquelle ont appelé la commission de la jeunesse et le comité de soutien aux causes de la Oumma qui devait avoir lieu à la Place Mohammed V a été interdite par les forces de sécurité et a connu des interventions musclées et de nombreuses arrestations.
Outre l’agression et la détention de Wahid Moubarak, membre du secrétariat régional par les forces de sécurité avant d’être relâché, Hanane Rihab, elle aussi membre du secrétariat régional, a été menacée et humiliée, indique le communiqué.
De nombreux citoyens, de tous âges, venus participer à cette manifestation pour exprimer pacifiquement leur solidarité et leur soutien au peuple syrien qui endure le martyre depuis de longs mois, suite à la répression du régime syrien, n’ont pas échappé eux non plus au comportement inhumain, violent et humiliant des forces de l’ordre, indique le secrétariat régional de Casablanca. Suite au comportement musclé des forces de l’ordre qui ne date pas d’aujourd’hui, puisque des manifestations dont celles organisées par le Mouvement de 20 février, des sit-in et des marches pacifiques à travers plusieurs villes du Maroc ont été carrément interdits ou dispersés à coups de matraque, le secrétariat régional de l’USFP à Casablanca condamne vivement l’agression et toutes formes d’intimidation dont ont été victimes Wahid Moubarak et Hanane Rihab ainsi que les acteurs associatifs et les citoyens qui ont pris part à cette manifestation en vue d’exprimer leur solidarité avec le peuple syrien.
Tout en condamnant les interventions musclées et répressives des policiers à l’encontre du Mouvement du 20 février ou des différentes manifestations de protestation qu’a connues la Région, le secrétariat régional de Casablanca rend responsables le gouvernement à sa tête Abdelilah Benkirane et le ministre de l’Intérieur ainsi que l’ensemble des forces de sécurité des graves violations des droits de l’Homme, des détentions et des procès dont font l’objet des activistes, des protestataires et de simples citoyens.
Dans son communiqué, le secrétariat régional affirme que la situation des droits de l’Homme au Maroc connaît une régression des plus inquiétantes à même de porter atteinte aux acquis réalisés par les acteurs politiques et syndicaux des droits humains et toutes les composantes de la société marocaine.
Le secrétariat régional de l’USFP à Casablanca appelle, en dernier lieu, à l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités dans la dernière intervention des forces de l’ordre qui a eu lieu le 6 août dernier à la Place Mohammed V.