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Moins d’un mois après, une autre maison de deux étages s’est écroulée sur ses habitants faisant trois morts et plus de cinq blessés. C’était le samedi 9 juin à Derb Maîzi à Casablanca dans l’ancienne Médina exta-muros.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, les sinistrés de ces drames ont été relogés, faute de mieux, dans des écoles publiques. Il s’agit de près de 30 familles qui ont pris place dans les écoles Ziraoui et El Hansali ainsi que dans l’enceinte du stade Larbi Ben M'barek. Une solution qui ne semble pas faire l'unanimité, ni le bonheur de ceux auxquels elle s'adresse.
Le dossier des maisons menaçant ruine a fait irruption également sur l’agenda des travaux du Conseil de la ville de Casablanca. Les édiles semblent en avoir ras le bol du laxisme et de l’indifférence du maire et de sa majorité face à ce problème qui n’a que trop duré.
Intervenant lors de la session extraordinaire du Conseil de la ville tenue au cours de cette année, Kamal Daissaoui, président de la commune de Sidi Belyout, a précisé que le retard enregistré dans le traitement de ce dossier par le Conseil de la ville révèle le manque d’une politique et d’une vision claire relative à la gestion de ce dossier. Selon lui, le président du Conseil et sa majorité se sont contentés de renvoyer ce dossier vers d’autres intervenants alors que la Charte communale leur impute la responsabilité de la gestion de ce problème. Même son de cloche de cet autre édile de la ville qui a jugé que cette question a été assez discutée depuis l’année dernière et que la commission d’urbanisme a pris des engagements qui n’ont jamais été mis en application une année après. Pire, cet édile pense que même le gouvernement s’est désengagé de ses promesses.