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Quels sont pour vous les enjeux des élections générales du 8 septembre ?
Parmi les enjeux escomptés de ces élections, il y a le défi de la Covid-19 et ses répercussions sanitaires, sociales et économiques, en plus du défi fondamental de l’entrée du Maroc dans une nouvelle phase portant sur une nouvelle compréhension des élections en tant qu'outil plutôt qu’une fin en soi. Par conséquent, cet outil doit produire des représentants plus efficaces, plus honnêtes et plus crédibles. Pour cela, tout un chacun doit faire montre d’un sens de responsabilité : les partis dans les candidatures présentées et les citoyens dans la sincérité de leurs choix. �Il faut réussir ces enjeux car les cinq prochaines années seront difficiles si les élus et les gestionnaires de la chose publique ne sont pas à la hauteur de cette responsabilité qui incombe aujourd'hui aux citoyens.
Quelles sont les grandes lignes de votre programme électoral ?
Notre programme électoral tire son référentiel d'un travail assidu et continu. Nous ne menons pas une action politique conjoncturelle, associée exclusivement aux élections. Par exemple, lors du précédent Congrès national du parti, nous avions dit que le projet de développement lancé au milieu des années 90 avait épuisé ses objectifs et que le pays avait donc besoin d'un nouveau projet de développement.� Tout citoyen sait que l'USFP est un parti qui a produit de multiples conceptions politiques tout au long de son histoire. Sur cette base, nous avons formulé un programme électoral réaliste basé sur cinq axes, touchant les domaines social, économique, sociétal, culturel et institutionnel. Dans son programme électoral, l'Union socialiste des forces populaires propose de renforcer les rôles de l'Etat social et d'orienter ses interventions vitales vers l’économie et le développement de manière à consolider les fondements d'un Etat fort et juste et consacrer une société moderniste et solidaire.
Comment faire face aux répercussions socioéconomiques de la crise sanitaire actuelle ?
En tant que parti à référentiel socialdémocrate, nous estimons qu'il est nécessaire de mener un véritable combat pour lutter contre les inégalités sociales et pour assurer l'égalité des chances pour faire face à ces répercussions socioéconomiques. Nous proposons un ensemble de mécanismes visant à préserver la dignité du citoyen, généraliser la couverture sociale, revoir le système fiscal pour atteindre la justice fiscale, augmenter à 10% le budget alloué au secteur de la santé, outre la protection des emplois et l'amélioration des conditions des jeunes et des femmes afin de les impliquer dans le processus de développement.
Quels sont vos plans pour contribuer à l'évolution de l'économie nationale à la lumière du NMD ?
La promotion de l’économie nationale passe avant tout par l’application des dispositions de la Constitution, y compris le principe de l'Etat de droit et la garantie de l'égalité entre les citoyens en termes de droits et de devoirs, outre la lutte contre la corruption, la consolidation d'une culture de créativité et d'initiative pour développer l'économie numérique, le développement du sens critique et de la soif de connaissance, et l’amélioration de la capacité de communication et d'ouverture.
Quelle sera votre gestion des alliances partisanes après l’échéance électorale ?
Je pense que les alliances entre partis seront plus faciles qu'avant, grâce aux effets de la pandémie de la Covid19. Tous les partis reprennent nos discours et nos slogans et présentent nos programmes. De ce fait, il n'y aura pas de divergence autour des programmes électoraux, mais plutôt un consensus sur la protection sociale, la couverture sanitaire et d'autres programmes. Nous voulons que ces programmes se réalisent avec ou sans nous. Nous soutiendrons toute alliance à orientation sociale démocrate, que ce soit dans le camp de la gauche ou du libéralisme qui respecte l'égalité, les droits et libertés et défend la parité hommes-femmes.
Parmi les enjeux escomptés de ces élections, il y a le défi de la Covid-19 et ses répercussions sanitaires, sociales et économiques, en plus du défi fondamental de l’entrée du Maroc dans une nouvelle phase portant sur une nouvelle compréhension des élections en tant qu'outil plutôt qu’une fin en soi. Par conséquent, cet outil doit produire des représentants plus efficaces, plus honnêtes et plus crédibles. Pour cela, tout un chacun doit faire montre d’un sens de responsabilité : les partis dans les candidatures présentées et les citoyens dans la sincérité de leurs choix. �Il faut réussir ces enjeux car les cinq prochaines années seront difficiles si les élus et les gestionnaires de la chose publique ne sont pas à la hauteur de cette responsabilité qui incombe aujourd'hui aux citoyens.
Quelles sont les grandes lignes de votre programme électoral ?
Notre programme électoral tire son référentiel d'un travail assidu et continu. Nous ne menons pas une action politique conjoncturelle, associée exclusivement aux élections. Par exemple, lors du précédent Congrès national du parti, nous avions dit que le projet de développement lancé au milieu des années 90 avait épuisé ses objectifs et que le pays avait donc besoin d'un nouveau projet de développement.� Tout citoyen sait que l'USFP est un parti qui a produit de multiples conceptions politiques tout au long de son histoire. Sur cette base, nous avons formulé un programme électoral réaliste basé sur cinq axes, touchant les domaines social, économique, sociétal, culturel et institutionnel. Dans son programme électoral, l'Union socialiste des forces populaires propose de renforcer les rôles de l'Etat social et d'orienter ses interventions vitales vers l’économie et le développement de manière à consolider les fondements d'un Etat fort et juste et consacrer une société moderniste et solidaire.
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