-
Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Driss Lachguar : L’unité est la seule option avec nos frères algériensM.E
Jeudi 26 Décembre 2013
Autres articles
L’Union socialiste des forces populaires (USFP) a tenu récemment à Berkane son congrès provincial. Une occasion pour le parti d’examiner ses positions quant aux derniers développements dans le pays, mais aussi sur le plan maghrébin. En ouverture, Driss Lachguar, Premier secrétaire de l’USFP, a bien voulu mettre l’accent sur une certaine lenteur que vit l’échiquier politique marocain, avec le gouvernement présidé par Abdelilah Benkirane. «Il s’agit d’un gouvernement d’échec, peut-être même de fiasco, dans la mesure où il a emprunté, en deux ans seulement, ce qu’aucun autre gouvernement n’a fait depuis l’indépendance, soit un montant de l’ordre de 122 milliards de DH», a-t-il expliqué, ajoutant que «cela torpille le principe de souveraineté nationale, puisque nous sommes dans ce cas devenus automatiquement otages de ces prêts et de parties étrangères, nous dictant leurs conditions, avec comme victime directe le modeste citoyen qui paie les pots cassés de réformes fictives». Dans ce contexte, Lachguar est revenu sur la loi de Finances de l’exercice actuel, la qualifiant de «crime» contre le pays et contre le peuple. «Nous ne pouvons ainsi admettre l’augmentation de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et des produits de base alimentaires et pétroliers, car ce n’est là que le fruit d’une mauvaise gestion des ressources du gouvernement». Sur un ton satirique, le chef de file des socialistes a fait remarquer que «le seul progrès réalisé par ce gouvernement reste en matière de corruption, le pays ayant avancé de onze points, avec tout ce que cela a eu comme impact sur l’investissement et les citoyens!». Voilà donc, un gouvernement ayant longtemps scandé le slogan de lutte contre la corruption qui nous arrive avec une loi de Finances de rente. Comment admettre encore une lutte contre ce fléau sans libération du secteur des transports et des cahiers des charges transparents ? s’est interrogé Driss Lachguar, avant de préciser que «tous les amendements apportés par l’opposition ont été rejetés par ce même gouvernement». «Avec ce gouvernement, nous avons tout perdu : la dynamique populaire qui s’est étendue jusqu’à l’Oriental, l’indépendance de notre décision nationale et le déficit financier ayant atteint la bagatelle de 50 millions de DH», a-t-il conclu. A des dizaines de kilomètres des frontières avec l’Algérie, le Premier secrétaire de l’USFP ne pouvait ne pas s’exprimer sur les relations maroco-algériennes. Au nom de l’histoire commune, il a ainsi adressé des messages essentiels au voisin de l’Est. L’unité et la stabilité ainsi que la sérénité de ce peuple restent l’une de nos priorités fondamentales. Avec nos frères algériens, dit-il, nous devons résoudre calmement nos problèmes. Nos institutions, a-t-il renchéri, ne peuvent en aucun cas être secouées par des faits conjoncturels et éphémères. Entre nous deux, nous sommes unitaires, aptes à gérer nos différences. «C’est pour cela, dit-il, que je rassure nos frères algériens, que la seule option qui prévaut reste l’unité, quelles que soient les manœuvres, les manigances ou les tentatives de provocation». «Le conflit entre nos deux pays impacte négativement le taux de croissance. Nous tendons la main aux frères algériens et nous sommes prêts à pardonner toutes les erreurs du passé et à ouvrir une nouvelle page», a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’«il n’est pas dans l’intérêt d’un Etat en crise d’avoir un environnement tendu qui risque d’influencer ses voisins». «Et franchement, conclut-il, nous voulons simplement avoir un seul et unique interlocuteur, car, ces derniers temps nous ne savons plus où donner de la tête. Nous les appelons à plus de visibilité et de responsabilité, afin de traduire dans les faits, le vœu d’unité en faveur de nos peuples respectifs».
Lu 1107 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
Société - Libé - 0 Commentaire - 23/11/2024
Le tapis ouaouzguite, les fibres de l’art et du patrimoine
|
||||
|