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La mise à niveau économique et sociale qu'a connue le Maroc n'était pas accompagnée au niveau politique. Le développement politique n'était pas à la hauteur de l'évolution économique et sociale. Cet état a été d'ailleurs confirmé lors du VIIIème Congrès du parti. C'est ce qu'a indiqué Driss Lachguer lors des deux meetings organisés respectivement les 13 et 15 mars à Martil et à Tétouan.
Grâce à la bonne gouvernance, le Maroc qui n'est pourtant pas un pays producteur de pétrole, ne dispose pas de richesses et qui a vécu des années de sécheresse, a pu, malgré tout, ouvrir plusieurs grands chantiers économiques et sociaux, notamment les droits de l'Homme, les libertés publiques, le Code de la famille, l'amazighité, le Code du travail.
La Monarchie parlementaire à laquelle nous avons appelé pour la réforme constitutionnelle, a soulevé un tollé de toutes parts. Et d'expliquer le pourquoi de cette proposition.
Les Ittihadis qui, comme tout le monde le sait, sont royalistes et l'USFP croit fermement à la Monarchie, la considère comme l’un des fondamentaux de la Nation et est convaincu que la force de cette Monarchie émane de la force de ses institutions, a souligné Driss Lachguer devant les militants de Martil et Tétouan. Il a soutenu que l'USFP est convaincu aussi que la Monarchie, tout en jouissant de la légitimité religieuse, historique et populaire, est appelée à développer et à améliorer sa légitimité constitutionnelle.
La légitimité que nous voulons développer au Maroc trouve ses origines dans les initiatives du Souverain dont la régionalisation élargie, la question amazighe, les droits de l'Homme, la création de l'Instance Equité et Réconciliation et l’adoption de ses recommandations. Mais cela nécessite également une révision constitutionnelle à même de consolider les prérogatives des instances du pays et non pas de réduire les attributions de la Monarchie au détriment d'une autre institution, comme le prétendent certains, a fait savoir Driss Lachguer.
Concernant les réformes politiques proposées par l'USFP, Driss Lachguer a appelé le gouvernement à élaborer une batterie de mesures claires et précises pour redonner confiance aux citoyens et œuvrer à la mise en place d'une instance civile pour défendre la transparence des élections et juger les fraudeurs, afin que l'action partisane et le processus électoral retrouvent leur crédibilité.Il a saisi cette occasion pour évoquer certaines mesures décidées par le gouvernement dont la révision des listes électorales, la représentativité de la femme dans les conseils municipaux et ruraux.