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Ces tests ont été élaborés par l'Unité Inserm 914 Résistances émergentes aux antibiotiques (hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre) dirigée par le Pr Patrice Nordmann. Ils reposent sur la détection rapide de deux enzymes responsables de la résistance à deux classes d'antibiotiques très fréquemment utilisées : les céphalosporines à large spectre et les carbapénèmes.
Comme le souligne l'INSERM, « ces tests peuvent être réalisés à partir de bactéries isolées dans les urines lors d'une infection déclarée, ou à partir des bactéries présentes dans les selles. Le résultat est obtenu en moins de 2 heures, contre 24 à 72 heures actuellement ».
Ces tests seraient d'une « extrême fiabilité» (100%). Par ailleurs, leur utilisation est peu onéreuse, puisque chaque test ne coûterait pas plus de 4 à 5 euros. Selon le Pr Patrice Nordmann, « nous pouvons espérer, dans de nombreux pays occidentaux comme la France, réussir à préserver l'efficacité des céphalosporines de spectre large et des carbapénèmes », des « antibiotiques dits de dernier recours. » La mise au point de ces deux tests constitue donc une « contribution importante à la lutte contre l'émergence des résistances aux antibiotiques ».