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Cette rencontre initiée par le PT a connu la participation, une première du genre, outre les responsables dudit parti, de deux membres du Bureau politique de l'USFP, à savoir Driss Lachguer et Abdelhamid Jmahri.
Selon Driss Lachguar, la gauche ne peut s'unifier selon des accords inopinés et conjoncturels, mais son unité exige des alliances stratégiques. Tout en soulignant que cette unité impose aux différentes composantes de la gauche de se départir de leurs intérêts personnels, il a annoncé que l'USFP est totalement prêt à adhérer à cette fin. Et de demander si les différends dans la famille de la gauche nécessiteraient ce nombre de partis pour faire part de leurs projets avant de se poser la question nodale: n'était-il pas possible de concevoir une solution organisationnelle et politique en vue dépasser toutes les divergences ? Concernant les conditions objectives à même d'unifier les forces de la gauche, Driss Lachguar a évoqué la question de la cause nationale de ce qu'elle requiert en termes de mobilisation pour qu'elle reste au cœur de l'actualité nationale, car notre pays a besoin de la même mobilisation que celle de 1975. En insistant sur la nécessité d'une telle mobilisation, il a indiqué que le Royaume est appelé à entamer un dialogue national entre tous acteurs sur la régionalisation.
Pour sa part, Abdelhamid Jmahri a retracé l'histoire de la gauche marocaine, particulièrement de l'USFP et appelé à la création d'une nouvelle dynamique qui tranche avec la balkanisation et la division, de nature à produire une nouvelle histoire, celle de l'unité. Affaiblir la gauche constitue, sans doute, une menace réelle pour le Maroc, du fait que certains partis se renforcent en exploitant les moyens de l'Etat ou les craintes de la société.
Le patrimoine idéologique et une lecture du parcours du Mouvement national sont à même de constituer une dynamique pour consolider le rôle d'intermédiation joué par la gauche dans l'histoire du Maroc moderne, a-t-il poursuivi. La gauche issue des forces populaires opte pour les valeurs de la modernité, la démocratie et le progrès au nom de ce peuple et non celui d'une élite isolée, à contre-courant de l'Histoire.
Par ailleurs, Abdelkrim Benatik a indiqué que l'USFP a été de tout temps au centre de discussions du PT et que ses responsables n'ont jamais considéré que les ponts entre les deux partis étaient coupés.
Comme tous les autres intervenants, Benatik a fait savoir que les expériences ont montré que les stratégies qui visent à affaiblir l'USFP n'ont pas permis de renforcer les rangs de la gauche, en insistant sur la nécessité de repenser une nouvelle approche susceptible de dépasser le “moi” et de prendre un nouvel élan créateur d'action.
Deux jours durant, les responsables du Parti travailliste ont débattu de plusieurs question, notamment la situation politique, des perspectives, les alliances entre les partis de la gauche, le processus démocratique et moderniste, entre autres.