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Dans un communiqué parvenu à Libé, le RMDDS affirme «que la publication de la liste complète des médicaments, dont les prix vont baisser à partir du 1er janvier 2013, a mis au grand jour un grand scandale qui peut renvoyer le ministre et des membres de l’industrie pharmaceutique devant une commission d’enquête parlementaire voire devant la justice».
Selon ladite source, la liste tant attendue par les patients ainsi que les professionnels du secteur, «contient de fausses baisses comme celles de «cipro LP» qui est commercialisé depuis plus d’un an à 60 DH, et pour le reste de la liste, il s’agit dans la majeure partie des cas, de produits dont le chiffre d’affaires est très bas». Ce qui a été considéré par le RMDDS comme «une insulte à l’intelligence des Marocains qui peuvent s’assurer des prix de ces médicaments auprès des pharmacies ou en consultant depuis leurs demeures les sites Internet».
Le RMDDS souligne que le nombre de médicaments inscrits sur la liste des baisses a été réduit de 320 à 314, en s’interrogeant sur les raisons de la publication par les pharmaciens et les industriels de cette liste préalablement à sa publication officielle par le ministère de la Santé.
Le réseau dénonce, également, l’absence d’une approche participative dans l’établissement de la liste des médicaments dont les prix doivent baisser. «Contrairement à ce qui a été dit, aucun syndicat, association de consommateurs, médecin ou cadre de la direction des médicaments n’ont participé à l’élaboration de ladite liste», indique le communiqué.
Il ajoute que «le ministre n’a pas pu bénéficier des baisses proposées par les industriels eux-mêmes suite aux pressions faites par le Parlement, le cabinet de consulting international Boston Consulting Group (BCG), les rapports internationaux, les études comparatives (benchmark) et par les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)».
Il indique aussi qu’il y a eu pression sur le ministère tout au long du processus de détermination de la liste des médicaments sujet à la baisse des tarifs, et ce pour pousser vers le changement de la méthodologie convenue et qui devait établir un benchmark en vue de définir les nouveaux tarifs ; ce qui aurait induit à une baisse plus importante des prix de plus de 1200 médicaments.
Le rapport remis par ledit Réseau au chef du gouvernement souligne aussi que «les industriels avaient peur que les prix des 500 médicaments les plus populaires au Maroc et dont le chiffre d’affaires dépasse les 4 milliards de dirhams, soient soumis à des baisses de prix», en signalant que, selon le BCG, les prix des médicaments au Maroc figurent parmi les plus élevés du monde.