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Intervenant lors d'une conférence de presse, organisée le 4 mai à Casablanca, Ahmed Amadi, président de Chouala, a indiqué, en réponse au débat suscité par les déclarations de certains membres du gouvernement Benkirane et la publication de la liste des associations bénéficiaires des subventions, que la question de financement est devenue une question morale qui exige la transparence totale de la part des associations et une position ferme de la part de l'Etat. « Nous sommes avec la publication de liste des aides et des subventions reçues de l'étranger et nous interpellons l'Etat à assumer ses responsabilité dans le contrôle de ses ressources», a-t-il précisé.
Concernant les subventions allouées à l'association, le président a tenu à préciser que les sommes accordées par les différents ministères sont modérés voire modiques et ne correspondent en rien aux charges assumées par les fonds propres à l'association et les réalisations menées par elle. Selon lui, ces subventions ne constituent qu'une part minime dans le budget de Chouala. « On a reçu 30.000 DH du ministère de l'Education nationale, 40.000 de celui de la Culture et 82.000 de celui de la Jeunesse et des Sports. Des sommes dérisoires par rapport à nos activités et à nos charges financières. A titre d'exemple, l'organisation d'un congrès nous coûte dans les 160.000 DH », a-t-il révélé.
Evoquant le financement accordé par l'Union européenne et certaines ambassades étrangères à l'association, le président de Chouala a affirmé que l'ensemble de ces subventions sont effectuées dans le cadre d'un partenariat et conformément aux dispositions du dahir de 1958.
Par ailleurs, M. Amadi a tenu à préciser que la question de financement ne fait pas partie des considérations majeures de Chouala puisque cette dernière est avant tout une organisme dont la mission primordiale est de contribuer à l'éducation à la citoyenneté, à la démocratie, aux droits de l'Homme et, plus particulièrement, aux droits des jeunes et des enfants.
En réponse à une question sur les relations qu’entretient l'association avec le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, le président a confié qu'elles sont au beau fixe et qu'elles sont basées sur la complémentarité et l'entraide. «Les choses se passent bien pour l'instant mais la prudence demeure de mise et on est prêt à tout mais dans le cadre du respect de nos prérogatives et sans renoncer à notre mission », a-t-il conclu.
Lors de cette conférence de presse, M. Amadi a saisi l'occasion pour déclarer que les préparatifs du 10ème congrès de Chouala, prévu le 8 juin prochain, vont bon train et que les organisateurs ambitionnent de faire de cet événement une occasion pour les membres de discuter des enjeux et des stratégies de l'association et d'exprimer leurs positions sur nombre de questions d'intérêt national.