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Ce coup de filet intervient dans le cadre de la lutte effrénée que mènent les services sécuritaires de notre pays contre le terrorisme. Ce coup-ci, c'est la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) qui s'est mise en évidence, en procédant à ce démantèlement à la suite d'une enquête non encore à son terme et qui avait épuisé complètement le sujet sous toutes ses coutures. Sans en divulguer ni le nombre des membres appréhendés du réseau, ni leur identité ou nationalité, le communiqué du ministère de l'Intérieur indique que ces individus en question seront présentés à la justice (Tribunal anti-terroriste de Salé) dès la clôture de l'enquête.
Il est reproché à ce beau monde et entre autres, atteinte à la sécurité du Royaume et les activités terroristes, d'avoir "introduit une quantité d'armes sur le territoire national avec la complicité d'autres membres de cette organisation en vue de son usage dans l'exécution de projets terroristes".
Les autorités sécuritaires sont en outre convaincues de l'étroitesse des relations de ce mouvement méconnu au Maroc, avec d'autres plus connus dans les pays limitrophes de la région et la zone sahélo-saharienne est toute désignée avec AQMI pour référence principale.
Ces derniers mois, les interpellations à propos se sont multipliées. En avril dernier, la BNPJ avait appréhendé, dans la région de Meknès, une cellule de trois membres actifs qui faisaient l'apologie du terrorisme sur Internet en appelant à l'insurrection et à des manifestations violentes sur la voie publique.
Bien plus tôt, en octobre, cinq autres individus, bien plus dangereux, étaient arrêtés par la DGSN pour avoir noué des liens avec des dirigeants d'Al-Qaïda en Syrie, Irak, Turquie, Yémen et Somalie avec intention de commettre des actes de terrorisme et de sabotage sur le territoire national et contre des intérêts étrangers au Maroc. Ils étaient, de plus, impliqués dans le piratage de cartes bancaires dont l'argent était destiné à des terroristes somaliens.
En septembre, la BNPJ démantelait la cellule terroriste « Escadron Al Battar ». Ses membres qui avaient prêté allégeance à Ayman Zawahiri avaient aussi des liens avec l'auteur de l'attentat du café d'Argana à qui, ils avaient demandé conseil en matière d'explosifs.
D'un autre côté, au niveau diplomatique et par la voix du ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération, Youssef Amrani, le Maroc a réitéré vendredi sa «profonde préoccupation face au développement des activités terroristes dans son voisinage sous-régional, notamment au niveau de la région du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest», lors d'une réunion des quinze Etats membres de l'Organe exécutif onusien, sur les menaces à la paix et à la sécurité internationale causées par des actes terroristes.
Le communiqué final à l'issue de cette réunion du Conseil de sécurité a insisté « sur la nécessité d'une coopération et d'une solidarité renforcée entre les États membres dans la lutte contre le terrorisme, demandant à nouveau aux Etats membres de renforcer leur coopération aux niveaux international, régional et sous-régional, en particulier par l'intermédiaire de mécanismes régionaux et sous-régionaux ».