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Ce qui s’est passé ce mardi 8 décembre 2015 vers 16 heures dans le bus n°25 (immatriculé 77888 ب 6) reliant le centre-ville et Mansouria à Sidi Bernoussi est flagrant. Ce bus a été contrôlé à deux reprises. La première fois à Emile Zola où les contrôleurs ont constaté qu’un jeune n’avait pas validé son titre de voyage. Au lieu de le faire, ils lui ont retiré sa carte, ce qui est aberrant et injustifiable. Ils sont descendus à Emile Zola en laissant le jeune homme continuer son trajet vers Mansouria sans sa carte prépayée. Lorsque le même bus est arrivé à Sidi Bernoussi, d’autres contrôleurs y sont montés. Cette fois-ci, ledit jeune s’est retrouvé dans une situation inextricable. Il a eu beau leur expliquer que leurs collègues lui avaient retiré sa carte, ils ont tenu, mordicus, à ce qu’il s’acquitte d’une pénalité injuste et injustifiée. Et ce malgré le témoignage de plusieurs usagers corroborant sa version des faits. Au lieu de souscrire à cette réalité et régler ce litige à l’amiable, les contrôleurs ont commencé à harceler les clients qui ont témoigné en sa faveur en proférant des obscénités, notamment à l’encontre des femmes. A titre d’exemple, l’un des contrôleurs a qualifié une jeune de veuve avant terme et demandé à une autre d’aller chercher un mari ailleurs que dans les bus. Ce qui a suscité une vive indignation des usagers qui n’en pouvaient plus.
Ce genre de comportements est d’ailleurs quasi-quotidien sur la ligne 900 qui est généralement fréquentée par les étudiants des Facultés de Mohammédia. Chaque fois que l’un des bus mis en circulation sur cette ligne tombe en panne, il leur est demandé de prendre la ligne 800 par des contrôleurs et de régler des pénalités pour l’avoir fait par d’autres. Pis, ces derniers s’en prennent régulièrement et particulièrement aux jeunes filles et aux clients qui essaient de leur expliquer la situation de manière pour le moins peu amène et en proférant moult menaces et injures qu’il serait malséant de rapporter tellement elles égratigneraient les oreilles sensibles de nos lecteurs.
De fait et à ce propos, il n’y a pas que les contrôleurs de Mdina Bus qu’il convient de mettre à l’index. Son management mérite aussi de recevoir la pire peau d’âne qui existerait en matière d’irrespect du label RSE. A preuve, malgré les nombreuses sollicitations, voire parfois les manifestations des étudiants, ils refusent obstinément d’ajouter un arrêt supplémentaire à la ligne 900 afin que son terminus puisse atteindre lesdites facultés pour que solution soit définitivement trouvée à cette propension à la resquille vers laquelle ils poussent les étudiantes et étudiants avant de faire tomber sur eux les foudres vengeresses des plus misogynes de leurs contrôleurs.