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Le Maroc partage les préoccupations concernant la préservation des mammifères marins, souci grandement justifié par l’évolution inquiétante de certains facteurs qui pèsent sur la survie et la croissance de cette population marine, a indiqué à l’ouverture de cette rencontre Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime.
Les mammifères marins bien qu’ils ne soient pas visés par la pêche sont exposés à de nombreux dangers qui peuvent mettre leur vie en péril, notamment la pêche accidentelle, la pollution et le trafic maritime, a-t-il poursuivi dans une allocution lue en son nom par le directeur de la coopération et des affaires juridiques au ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime.
C’est dans ce sens qu’intervient l’ACCOBAMS qui a pour objectifs de réduire les menaces pesant sur les cétacés et d’améliorer les connaissances scientifiques relatives à cette espèce sans oublier la mise en place d’outils et de mécanismes qui permettent l’instauration de mesures de conservation spécifiques aux mammifères marins, a-t-il souligné.
Le Maroc, qui a signé cet Accord en 1999, a toujours manifesté du soutien et de l’appui aux positions prises au sein des instances internationales et régionales dédiées à la préservation rationnelle des cétacés et soutient les recommandations visant la préservation des ressources maritimes et la garantie de leur pérennité à travers des programmes de recherche multidisciplinaire et régionale. Le Royaume soutiendra les positions qui émaneront de cette réunion scientifique pour plus d’efficacité de l’ACCOBAMS et plus de protection des cétacés, a-t-il conclu. Le DG de l’Institut national des recherches halieutiques (INRH), Abdellatif Berrahou a, pour sa part, évoqué les actions et programmes entrepris par l’Institut pour la préservation des cétacés des dangers de pêche, rappelant que l’INRH a mis en place sur les côtes méditerranéennes et atlantiques du Royaume, un réseau qui lui permet de recueillir tout un ensemble d’informations sur ces mammifères marins.
L’Institut, qui échangera ces informations avec les pays signataires de l’ACCOBAMS, entreprend, en outre, à travers son centre de Nador, une étude sur les effets des sonars sur les mammifères et sur le comportement de ces derniers lors des périodes de pêches et dans les aires de pêche.