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Quelque 30 partis sont en lice pour briguer ces sièges répartis dans 221 communes urbaines et 1282 rurales, au scrutin mixte (uninominal et de liste).
Pour les communes de moins de 35.000 habitants, au nombre de 1411, les conseillers seront élus au scrutin uninominal. Le scrutin de liste s’appliquera dans 92 communes de plus de 35.000 habitants, alors que les membres des conseils des communes urbaines subdivisées en arrondissements seront élus au scrutin de liste à la proportionnelle, selon la règle du plus fort reste. Le nombre des circonscriptions électorales s’élève à 22.210 dont 20.672 ordinaires et 1538 additionnelles.
Parmi les 27.795 sièges, 607 échoient aux membres des conseils des communes urbaines subdivisées en arrondissements et 789 aux conseils d’arrondissement.
Les 24.451 autres sièges reviennent aux circonscriptions ordinaires, dont 20.545 pour les conseils communaux élus au scrutin uninominal et 2.674 pour les communes qui appliqueront le scrutin de liste et non découpées en arrondissement. En outre, 525 sièges sont réservés aux conseils des villes en plus de 707 autres sièges aux conseils d’arrondissement.
Quant aux circonscriptions additionnelles réservées aux femmes, il s’agira de pourvoir 3.344 sièges, dont 2822 dans les conseils des communes concernées par le mode de scrutin uninominal et 358 pour les communes appliquant le scrutin de liste, alors que 82 sièges concernent les conseils de ville et un nombre équivalent sera réservé aux conseils d’arrondissement.
Au niveau des mesures préventives, et dans le but de moraliser le paysage politique à l’approche du scrutin, les ministères de la Justice et de l’Intérieur ont signé une circulaire invitant les services des deux départements ainsi que les autorités locales, à différents niveaux, à adopter la neutralité positive vis-à-vis de l’opération électorale dans son ensemble, et à informer le parquet et l’administration centrale (cellule centrale de suivi des fraudes électorales) de toutes les fraudes commises.
Par ailleurs, le Corps électoral est constitué pour près du tiers (32 pc) de la tranche d’âge des moins de 35 ans, une évolution notable dans la configuration du collège électoral qui marque l’engagement des jeunes en politique et qui préfigure leur poids dans l’issue des prochaines échéances électorales.
L’abaissement de l’âge d’éligibilité à 21 ans au lieu de 23 ans, initié par SM le Roi dans son discours du 10 octobre 2008, et quelques années plus tôt, de l’âge de vote, ramené à 18 ans, ont incontestablement joué en faveur de cette évolution positive de la proportion des jeunes au sein du corps électoral, désormais constitué 13.360.219 personnes.