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Les mis en cause, arrêtés récemment, font partie d’un groupe de 37 personnes membres d’une cellule de recrutement de Marocains pour l’Irak et l’Afghanistan.
Ils sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour “constitution de bande criminelle pour préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’une entreprise collective visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, direction de la bande”, “collecte de fonds pour financer des actes terroristes”, “incitation au terrorisme” et “tenue de réunions publiques sans autorisation préalable”.
Le juge d’instruction près la même juridiction a procédé également à une confrontation entre six personnes poursuivies dans le cadre de la loi antiterroriste pour “constitution de bande criminelle pour préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’une entreprise collective visant à porter gravement atteinte à l’ordre public” et “tenue de réunions publiques sans autorisation préalable”.
Par ailleurs, le parquet général près la cour d’appel à Salé a requis jeudi des peines allant de 8 à 30 ans de prison ferme à l’encontre des 38 membres d’une cellule terroriste accusés de recrutement pour l’Irak et l’Algérie.
Les mis en cause, dont six laissés en liberté provisoire, sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour “constitution de bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes visant à porter atteinte à l’ordre public”, “endoctrinement d’autrui pour l’amener à commettre des actes terroristes”, “incitation au terrorisme”, “tenue de réunions sans autorisation préalable” et “appartenance à une association non autorisée”.
Dans son réquisitoire devant la Chambre criminelle (1er degré) chargée des affaires de terrorisme à l’annexe de la Cour d’Appel à Salé, le parquet a soutenu que les charges portées contre les prévenus sont avérées au regard de la concordance de leurs déclarations durant toutes les étapes de l’enquête préliminaire et des interrogatoires.
Cette cellule, qui était en relation avec les groupes dits “organisation Al Qaïda pour le Maghreb islamique” et “organisation Al Qaïda en Irak” visait le recrutement pour l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan du plus grand nombre possible de Marocains.
Les membres de ce réseau étaient répartis en cellules actives au Maroc et à l’étranger. ils opéraient notamment à Larache, Tanger, Oujda, Ain Taoujtate et Boujniba, outre Damas et Istanbul.
La défense des accusés a, pour sa part, réclamé l’acquittement de ses clients pour absence de preuves, demandant de ne pas tenir compte des procès-verbaux de la police judiciaire.