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L’affaire a été déclenchée suite à une plainte déposée par un acquéreur d’une de ces voitures qui avait découvert, lors d’une visite technique de son véhicule, qu’il avait été pigeonné.
Les éléments de la police judiciaire ont mené des investigations dans plusieurs points de Casablanca où sont écoulées les voitures d’occasion avant de mettre la main sur des personnes commercialisant des véhicules «suspects». Les enquêteurs ont ainsi appréhendé un premier groupe de quatre personnes en possession de voitures de différentes marques, de cartes grises et de documents dont certains légalisés à blanc pour la revente des véhicules.
D’après la même source, un second groupe de trois revendeurs, usant du même modus operandi, tombera entre les mains des détectives alors que d’autres présumés complices sont activement recherchés.
Les enquêteurs, en poussant un peu plus leurs investigations notamment auprès des centres d’immatriculation, découvriront que les précédents et véritables acquéreurs des voitures avaient vendu à la casse leur véhicule réformé suite à des accidents.
Les présumés membres de la bande n’avaient plus alors qu’à acheter les cartes grises de chez les ferrailleurs qu’ils remettaient à des «professionnels» pour reproduire ces données sur les châssis et plaques minéralogiques et maquiller ainsi des véhicules volés de marque correspondante.
Les mis en cause, âgés entre 23 et 52 ans et dont certains ont des antécédents judiciaires, ont été déférés, jeudi, devant la justice pour constitution de bande de malfaiteurs spécialisée dans la falsification des voitures.