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Il ne serait pas inutile, en effet, de rappeler que dans l’ensemble des pays, il revient au ministère de l’Agriculture, à travers les haras nationaux de gérer les livrets généalogiques, plus communément appelés «Stud Book», des différentes races équines. Tâche d’autant plus importante quand il s’agit de chevaux de compétitions, aussi bien de course que de show. Un simple étalon, par sa qualité généalogique, peut, à travers ses produits, avoir une influence notoire sur l’ensemble de la filière.
L’une des meilleures illustrations à ce niveau concerne l’étalon Manganate qui a permis aux Français d’avoir une économie du cheval arabe florissante au point d’en exporter vers les pays du Golfe notamment. A ce propos, s’il y a deux étalons qui défraient actuellement la chronique, pour des raisons plutôt différentes, c’est bien Ameur et Tiwaiq. Il n’y a qu’à lire à ce sujet, la réclamation adressée par « Al Khalediah Stables » que nous publions intégralement et en exclusivité en page 15, pour se rendre compte de l’importance que peut revêtir un seul étalon sur une toute filière économique surtout quand elle prend des dimensions internationales.
Cela dit, s’il y a une leçon à tirer pour le Maroc, c’est que l’on doit veiller à la préservation de la pureté des races, ce qui constitue une condition sine qua non pour une concurrence loyale. Pour ce faire, et cela va sans dire, les Stud Book doivent être gérés par l’autorité gouvernementale. Il s’agit bel et bien d’une mission régalienne qui ne peut en aucun cas être confiée en gestion déléguée à quelque société que ce soit. On n’aurait pas idée en effet de confier l’état civil concernant les citoyennes et citoyens à quelque gestion déléguée. Par ailleurs, si en France et dans bien d’autres pays, on s’applique à prendre des mesures relatives aux étalons dont l’origine n’est pas établie, il n’en est rien au Maroc. Faut-il rappeler que de gros intérêts sont en jeu et qu’il y va même de l’avenir de la filière équine dans le pays. Et pour finir sur une note optimiste, relevons que cette situation n’a pas laissé indifférents certains propriétaires et éleveurs qui sont plus déterminés que jamais pour s’organiser en association et accompagner de la sorte les pouvoirs publics dans le développement et la promotion de cette filière, ce qui ne manquera pas d’avoir des retombées économiques positives pour le pays. Bon vent !
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