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Trop, c’est trop. Lors de la dernière rencontre du 27 février qui a réuni les représentants syndicalistes et Aziz Rabbah, rendez-vous a été pris pour un autre round de négociations dans un délai de quinze jours. Depuis, c’est silence radio. Aucune initiative n’a été prise par le département de tutelle. Ce mépris exaspérant affiché par les autorités était la goutte qui a fait déborder le vase. Mourad Zarbi, porte-parole des employés d’ADM se dit outré :«Nous sommes scandalisés par le comportement du ministre qui fait peu de cas de nos doléances» et d’ajouter : « Nous avons placé beaucoup d’espoir dans le nouveau gouvernement et voilà qu’on s’est empressé de geler notre dossier et de le reléguer aux oubliettes». ADM, pour sa part, nous a infligé une grosse claque en nous octroyant une augmentation de salaire de 75 centimes de l’heure, un chiffre digne de figurer dans le livre Guiness des records. Mais de qui se moque-t-on ? s’est-il indigné. « Notre cause est pourtant légitime et nous allons accentuer notre action jusqu’à ce que notre voix soit entendue. Nous demandons juste que le gouvernement respecte ses engagements et accepte de revenir à la table de négociations afin de poursuivre le dialogue », a plaidé M. Zarbi.
Il faut rappeler que le bras de fer avait été déclenché, durant l’été dernier entre les employés des Autoroutes du Maroc et leur direction. La principale doléance était alors l’intégration des agents des sociétés contractuelles. Aujourd’hui, le cahier revendicatif des employés en question réclame également l’augmentation des salaires, la déclaration à la CNSS et l'indemnisation des jours fériés et week-ends travaillés ainsi que l’amélioration des conditions de travail. Les employés demandent par ailleurs le retour de leurs collègues licenciés abusivement.