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
En effet, la Fédération démocratique du travail (FDT), l’Union nationale des fonctionnaires (UMT) et l’Organisation démocratique du travail (ODT), ont appelé à une première grève nationale dans la fonction publique, le 23 janvier 2008, qui sera suivie par une deuxième le 10 février de la même année.
Objectif : protester contre l’échec du deuxième round du dialogue social. Un dialogue que les représentants de ces centrales syndicales taxent de tous les maux.
Ces derniers, qui ont tenu hier un point de presse à Rabat, ont critiqué l’approche gouvernementale de la question sociale. Ils ont affirmé à l’unanimité que «le gouvernement s’est engagé dans ces négociations uniquement pour confirmer ses positions et n’a exprimé aucune volonté réelle de satisfaire les revendications de la classe ouvrière». Lesquelles doléances se résument dans l’augmentation des salaires à hauteur de 30%, la promotion exceptionnelle et la révision des décrets relatifs à la promotion interne, la suppression des échelles de 1 à 4, la création d’une indemnité pour l’emploi dans les zones éloignées et enfin l’abrogation de l’article 288 du code pénal. Dans ce cadre, Abderrahmane Azzouzi de la FDT, qui a insisté « sur l’indépendance de la centrale syndicale qu’il préside et de sa souveraineté dans la prise de décision », a souligné « que nous refusons le dialogue pour le dialogue et l’institutionnalisation du dialogue signifie que nous devons être associés à la détermination de l’ordre du jour et aux résultats ».
De même, Abderrahmane Azzouzi et Abdelhamid Amine de l’USF (UMT) et Ali Lotfi de l’ODT ont été unanimes à mettre l’accent sur l’importance de l’unité de rang des centrales syndicales dans toutes les démarches qui ont été et qui seront prises à l’avenir. Une unité qui vient d’être «altérée» par l’appel de grève nationale lancée par l’Union nationale des travailleurs du Maroc qui a décrété le 22 janvier jour de grève nationale. Dans ce cadre, les représentants de ces centrales syndicales ont rappelé que « nous nous sommes engagés collectivement dans ce dialogue et nos doléances étaient communes, mais ce syndicat n’a pas jugé nécessaire de ce concerter avec nous avant d’appeler à la grève et il doit assumer la responsabilité de sa décision ».
Cela dit, et bien qu’en s’engageant en «solo» dans la grève d’aujourd’hui, l’UNTM a appelé ses adhérents à suivre massivement le mouvement de protestation du 23 janvier.
Par ailleurs, il faut souligner que le gouvernement considère avoir déployé un effort particulier lors du dernier round de dialogue social. Un round qui a coûté à l’Etat quelque 16 milliards de dirhams. Les jours qui viennent s’annoncent donc particulièrement houleux, particulièrement si l’on prend en considération les menaces qu’aurait proférées le gouvernement faisant état du prélèvement des jours non travaillés sur les salaires des fonctionnaires, à l’instar de ce qui a été fait pour les fonctionnaires du ministère de la Santé.