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Cette opération est entrée dans une étape importante, puisque les réunions des commissions de jugement devaient se tenir samedi et dimanche, et ce pour le dépôt des tableaux modificatifs définitifs (du 16 au 22 février).
En dépit des différents déclarations du gouverneur directeur chargé des élections au ministère de l’Intérieur, Hassan Aghmari et du wali directeur général des collectivités locales, Nour-Eddine Boutayeb qui affichent leur optimisme quant au déroulement de cette opération, plusieurs violations et irrégularités ont été enregistrées à travers le Royaume. Relevées par des citoyens et différents partis politiques, ces violations sont à même de compromettre ces élections censées être transparentes et reflétant sans doute une réconciliation entre l’élu, l’électeur et les collectivités locales.
Afin de s’assurer de continuer à gérer la chose locale dans leur commune urbaine ou rurale, certains présidents qui, par l’occasion, sont des présidents des commissions administratives, ont exploité à bon escient leur position.
Avec la complicité des autorités locales, d’autres présidents de communes dans la Région Taza- Al Hoceima- Taouante, les présidents des commissions administratives ont refusé de préparer et de déposer les tableaux rectificatifs provisoires, munis des listes électorales arrêtées au 31 mars 2008, au bureau des services communaux.
Dans les provinces sahariennes, les citoyens de Zag et Boujdour ont trouvé d’énormes difficultés à trouver les tableaux rectificatifs, que ce soit au pachalik ou à la municipalité. Et pour cause : les responsables n’ont pas daigné publier ces tableaux afin de permettre aux intéressés d’en prendre connaissance, conformément aux dispositions réglementaires au Code des élections.
A Larache, des citoyens des communes de Rissani nord et sud ont dénoncé la conduite irresponsable des personnes censées superviser l’opération d’inscription dans les listes électorales. Une conduite qualifiée d’exclusion, puisque ne sont inscrits que les citoyens qui font allégeance aux responsables dirigeant ces localités. Cette opération illégale se déroule avec l’accréditation des autorités locales notamment du caïd et ses adjoints.
A la commune Ibn Maâchou dans la province de Settat dont le président est poursuivi en justice pour dilapidation de deniers publics et falsification, est exclue de l’inscription dans les listes électorales toute personne considérée comme adversaire politique. Pour pallier ce dysfonctionnement, les autorités locales ont préféré observer la neutralité.
A Tiflet, l’USFP a saisi le pacha sur les violations et dépassements enregistrés et constatés dans cette petite localité. Ce sont là quelques dysfonctionnements que les autorités doivent rectifier.
A rappeler que l’opération de révision exceptionnelle des listes électorales s’est déroulée en plusieurs étapes. Une réunion des commissions administratives pour traiter les cas relatifs aux inscrits sur la base du lieu de naissance et à ceux insuffisamment identifiés a eu lieu entre le 5 et 15 janvier. Cette étape était suivie par le dépôt des nouvelles demandes d’inscription et de transfert (du 5 janvier au 3 février). Les réunions des commissions administratives se sont poursuivies du 4 au 6 février pour examen des demandes présentées. L’affichage des résultats des commissions administratives s’est fait du 7 au 13 février. Les listes électorales définitives seront arrêtées le 24 février prochain tandis que la distribution des cartes d’électeurs se déroulera du 5 avril au 20 mai.