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Pour Amina Bouayach, l’Etat de droit n’existe pas au Maroc, mais la situation des droits de l’Homme a beaucoup évolué depuis la fin des années de plomb. Elle a, par ailleurs, affirmé qu’il y a une réelle volonté politique d’instaurer un Etat de droit. A preuve, le dernier chantier de réforme de la justice. Mais cette volonté peine à se traduire en actions fortes et concrètes, car il y a des poches de résistance qui s’opposent et bloquent ce processus de transition vers l’édification d’un véritable Etat de droit au Maroc. A ce propos, Amina Bouayach a jugé la gestion de ce dossier par les acteurs politiques institutionnels, comme inintelligible. Il lui manque une vision et une stratégie claire et globale, a-t-elle déclaré en substance.
Les exemples de Sidi Ifni, de la CNSS, du CIH et de la liberté de la presse montrent que les pouvoirs publics n’assument pas leurs responsabilités dans l’application de la loi et que le Maroc a encore du chemin à faire. L’Etat de droit a un coût que l’Etat n’est pas encore prêt à assumer.
Evoquant la question de l’impunité, Amina Bouayach a estimé qu’elle est le vrai responsable de toutes les violations des droits de l’Homme au Maroc et la principale cause des blocages qui empêchent l’édification de l’Etat de droit. Elle a estimé, en outre, que « la lutte contre l’impunité est un débat politique par excellence. C’est aux acteurs politiques de poser la question de savoir pourquoi les pouvoirs publics sont incapables de mettre en œuvre les mécanismes qui sous-tendent toute lutte réelle contre l’impunité».
La secrétaire générale de l’OMDH a conclu que la réalisation de l’Etat de droit nécessite un long combat et une stratégie de longue haleine.