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Selon un communiqué dont Libé a reçu copie, la Coordination dénonce le retard enregistré au niveau de la régularisation de la situation financière des 166 cadres enseignants et administratifs relevant du ministère de l'Education nationale.
Le document de la Coordination indique que des négociations-marathon ont été entreprises depuis plus de sept mois avec le chef du gouvernement, le ministre de tutelle et le directeur des ressources humaines de ce dernier département sans qu'une issue ne soit trouvée. « On en a marre des promesses non-tenues et des lendemains qui chantent. Notre situation financière est dans le rouge. Nous aussi, on a des familles à entretenir, des loyers à payer et des crédits à rembourser », nous a confié un membre de la Coordination. Selon lui, aucun responsable ne veut assumer ses responsabilités et chacun essaie de renvoyer la balle à son homologue. « On a pris contact avec Benkirane, El Ouafa, El Yazami et tant d'autres, mais personne n'a été à la hauteur de ses responsabilités. Tous se sont contentés de nous envoyer balader », nous a précisé notre source.
Que demandent donc ces cadres ? Le communiqué réclame la remise des décisions d'affectation et des numéros de Doti, la prise en compte de l'ancienneté depuis le 1er mars 2011, l'annulation de l'examen de capacité et notamment sa partie écrite, le versement des salaires depuis le 1er mars 2011 à l'ensemble des cadres intégrés dans le secteur de l'éducation nationale et l'accélération de la promulgation des décisions d'affectation comme c'est le cas pour les autres contractuels du ministère. « On ne demande que nos droits car c'est inadmissible que les autres cadres qui ont récemment intégré la Fonction publique aient pu toucher leurs salaires et pas nous », nous a confié notre source.
Une situation qui rappelle fortement leur combat mené il y a plus d'un an pour intégrer la Fonction publique après l'accord passé entre les hauts cadres au chômage et le gouvernement Abbas El Fassi. En effet, il leur a fallu plusieurs sit-in et des menaces d'immolations collectives pour qu'El Ouafa, ministre de l'Education nationale, trouve une solution définitive au problème. Une solution qui ne semble pas aujourd'hui si définitive qu'il n’y paraît puisque leur souffrance perdure.