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L’Instance, tout en rappelant le caractère officiel de la commission ministérielle qui a pris en considération les requêtes des habitants, note des dysfonctionnements qui risquent de porter préjudice à la démocratie et de pervertir des objectifs à valeur socio-environnementale, lesquels étaient pourtant destinés à agrémenter le cadre de vie des habitants d’Agadir. Elle relève aussi l’insuffisance de la durée de cette commission par rapport au lourd tribut d’une gestion du dossier de l’urbanisme au gré d’une politique menée par un élu super pourri.
Les partis de gauche se font l’écho des scandales repris par l’opinion publique gadirie et réitèrent leur volonté de jouer un rôle dans cette affaire qui aura sans aucun doute ses incidences sur la prochaine carte électorale communale et exigent le retour de la commission ministérielle pour enquêter sur d’autres irrégularités:
-abandon systématique et suspicieux des poursuites judiciaires engagées par la CU d’Agadir contre les contrevenants dans les projets urbanistiques;
- flottement existant dans nombre de projets pour camoufler ses irrégularités ;
-attribution de permis (construction, destruction…) de manière anarchique et illégale.
-lotissement Tildi,
-projet CONIVA ;
-distribution clientéliste de 180 lots relatifs au lotissement Tilila ;
-irrégularités dans le programme de recasement des habitants des bidonvilles dans le cadre du Programme national « Villes sans bidonvilles »
Pour rappel, l’affaire des lots de terrain du quartier Salam remonte au début du mois de janvier et met sur la sellette l’ex-1er vice-président de la CU Agadir qui a détourné en toute illégalité un projet de verdure au profit d’un lotissement lucratif réparti généreusement entre une élite à la solde de celui-ci contre des sommes dérisoires (280,00 dh). Certains ont revendu leur lot 500 fois leur prix d’achat.
Le maire de la CU d’Agadir, en toute responsabilité, gèle les fonctions de son 1er vice-président et deux de ses acolytes féminins, met sous scellé des bureaux et convoque une commission d’enquête. Le ministère de l’Intérieur dépêche une équipe qui vérifie et interroge du 10 au 13 février. Depuis, c’est le silence. Des bruits courent à propos d’une éventuelle médiation de personnalités politiques influentes pour recoller les pots cassés et tourner la page d’un scandale qui n’a pas encore livré tous ses secrets et que l’opinion publique suit de très près, tout en attendant les conclusions de ladite commission pour faire appliquer la loi.