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La ville de Tata abrite du 26 au 31 janvier courant le deuxième Village des jeunes qui devrait rassembler plus de 300 jeunes de différentes régions du Maroc.
Libé : Quelle évaluation faites-vous du Forum organisé à Rabat l’année dernière sous le thème «La jeunesse au service de la paix et du développement » ?
Abdelwahed Ziat : L’objectif du premier Village organisé à la maison des jeunes Espoir de Rabat consistait à réanimer la vision projetée par les jeunes sur la Maison des jeunes, et promouvoir cet espace considéré comme une base de la conscientisation et la propagation de la culture citoyenne. Lors de ce Village, plus de 140 jeunes sont venus de différentes régions du Maroc pour participer aux débats. Le Village était un véritable espace de partage des idées et expériences en matière de culture de la paix et la tolérance entre les civilisations. Cette première expérience a permis aux jeunes d’acquérir les outils de communication qui pourraient favoriser une large ouverture sur les autres cultures et religions.
Après cette première expérience, que pensez-vous du deuxième Village qui aura lieu à Tata, une ville vivant en marge du développement,?
Ce deuxième Village s’inscrit dans la continuité de la première expérience. D’ailleurs, avec une participation élargie (plus de 300 jeunes), 150 viendront de Tata et ses environs, alors que l’autre moitié viendra des autres régions marocaines. Les participants sont en majorité des étudiants, des acteurs associatifs et des membres des coopératives économiques. Ce Village sera une véritable occasion visant la formation des jeunes dans le domaine de la gestion des coopératives. C’est aussi une opportunité pour ouvrir le débat avec les officiels et les responsables autour de la stratégie de l’Etat en matière d’économie solidaire, et leur poser des questions sur les avantages que les jeunes peuvent tirer de cette stratégie.
Pourquoi le choix de la thématique de l’économie solidaire comme un sujet de débat essentiel lors de ce Village ?
Cette thématique figure dans les recommandations du premier Village des jeunes organisé à Rabat. Cela confirme que le FJTM prend en considération les recommandations et les décisions des jeunes qui participent à ses activités. Je pense que ce sujet concorde avec la stratégie de l’Etat, notamment le ministère des Affaires économiques et générales, en matière d’économie solidaire. Par ailleurs, le ministère figure comme un partenaire essentiel de ce Village des jeunes.
Pourquoi le choix de Tata pour tenir ce Village ?
Il s’agit d’une volonté de plusieurs jeunes au sein du FJTM. Par ce fait nous voulons donner aux régions marginalisées du Maroc une importance particulière. Pour autant, ces zones connaissent des difficultés quant à leur ouverture sur les débats et idées qui souvent se concentrent au niveau du centre. Je pense que ces régions ont de grandes potentialités humaines qu’il faut mettre en valeur pour qu’elles soient opérationnelles. A Tata, j’estime que les jeunes de cette ville vont s’ouvrir sur les débats qui occupent la scène universitaire et le champ de la jeunesse marocaine. C’est aussi une occasion pour eux, de conclure des partenariats avec les associations des autres régions.
Libé : Quelle évaluation faites-vous du Forum organisé à Rabat l’année dernière sous le thème «La jeunesse au service de la paix et du développement » ?
Abdelwahed Ziat : L’objectif du premier Village organisé à la maison des jeunes Espoir de Rabat consistait à réanimer la vision projetée par les jeunes sur la Maison des jeunes, et promouvoir cet espace considéré comme une base de la conscientisation et la propagation de la culture citoyenne. Lors de ce Village, plus de 140 jeunes sont venus de différentes régions du Maroc pour participer aux débats. Le Village était un véritable espace de partage des idées et expériences en matière de culture de la paix et la tolérance entre les civilisations. Cette première expérience a permis aux jeunes d’acquérir les outils de communication qui pourraient favoriser une large ouverture sur les autres cultures et religions.
Après cette première expérience, que pensez-vous du deuxième Village qui aura lieu à Tata, une ville vivant en marge du développement,?
Ce deuxième Village s’inscrit dans la continuité de la première expérience. D’ailleurs, avec une participation élargie (plus de 300 jeunes), 150 viendront de Tata et ses environs, alors que l’autre moitié viendra des autres régions marocaines. Les participants sont en majorité des étudiants, des acteurs associatifs et des membres des coopératives économiques. Ce Village sera une véritable occasion visant la formation des jeunes dans le domaine de la gestion des coopératives. C’est aussi une opportunité pour ouvrir le débat avec les officiels et les responsables autour de la stratégie de l’Etat en matière d’économie solidaire, et leur poser des questions sur les avantages que les jeunes peuvent tirer de cette stratégie.
Pourquoi le choix de la thématique de l’économie solidaire comme un sujet de débat essentiel lors de ce Village ?
Cette thématique figure dans les recommandations du premier Village des jeunes organisé à Rabat. Cela confirme que le FJTM prend en considération les recommandations et les décisions des jeunes qui participent à ses activités. Je pense que ce sujet concorde avec la stratégie de l’Etat, notamment le ministère des Affaires économiques et générales, en matière d’économie solidaire. Par ailleurs, le ministère figure comme un partenaire essentiel de ce Village des jeunes.
Pourquoi le choix de Tata pour tenir ce Village ?
Il s’agit d’une volonté de plusieurs jeunes au sein du FJTM. Par ce fait nous voulons donner aux régions marginalisées du Maroc une importance particulière. Pour autant, ces zones connaissent des difficultés quant à leur ouverture sur les débats et idées qui souvent se concentrent au niveau du centre. Je pense que ces régions ont de grandes potentialités humaines qu’il faut mettre en valeur pour qu’elles soient opérationnelles. A Tata, j’estime que les jeunes de cette ville vont s’ouvrir sur les débats qui occupent la scène universitaire et le champ de la jeunesse marocaine. C’est aussi une occasion pour eux, de conclure des partenariats avec les associations des autres régions.