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Il est temps de rendre à l’action politique ses lettres de noblesse, et de se mobiliser en faveur du Maroc tout en restant fidèle aux principes de l’USFP, a souligné Abdelouahed Radi devant l’assistance.
Et d’ajouter que pour que le Maroc aille de l’avant, cette mobilisation doit impérativement passer par la lutte, sans merci, contre la désaffection politique, électorale et contre la corruption et les fraudeurs.
Le Premier secrétaire a rappelé, également, lors de son intervention, que Casablanca était depuis toujours le berceau de l’USFP qui y dispose d’un héritage historique qu’aucun autre parti ne possède et jouit de la sympathie de tous les Casablancais.
Il a aussi relevé le grand intérêt que revêt ce conseil qui tire son importance du rôle joué au fil du temps, par Casablanca, symbole du militantisme, de modernité aux niveaux politique, économique, culturel et social.
Il a considéré que le programme pour lequel a milité l’USFP, corps et âme, depuis sa création, est celui adopté par l’Etat, qui en a fait son programme officiel. Pour preuve, tous les discours du Souverain insistent sur un Maroc moderne, démocratique, riche par ses potentialités humaines et économiques, et ce pour pérenniser sa position sur l’échiquier international.
Nos adversaires qui prétendaient que les idées auxquelles nous appelions telles la démocratie, l’égalité et la modernité étaient importées, les adoptent aujourd’hui et appellent à un Etat de droit après que ces idées sont devenues universelles, a fait savoir Abdelouahed Radi.
Il n’a pas écarté l’idée que les mêmes adversaires vont récidiver à propos des nouvelles réformes demandées par l’USFP.
Concernant les prochaines échéances électorales, Abdelouahed Radi a souligné que le parti est appelé à retrouver son aura et sa position naturelle auprès des Casablancais et de tous les Marocains, car les sympathisants si nombreux espèrent que les Usfpéistes de 2009 seront à la hauteur de leurs attentes. Il a également appelé à l’ouverture du parti sur les potentialités et les personnes intègres et à l’octroi aux jeunes et aux femmes la place qui leur échoit. Par ailleurs, la session du défunt Moustapha Karchaoui, qui était présidée par Kamal Dissaoui, a vu l’intervention de Lahcen Sanhaji qui a souligné qu’il nous est demandé aujourd’hui de combattre toutes les formes de désespoir qui ne bénéficient en fin de compte qu’aux adversaires de la démocratie, du progrès et de la modernité.
Quant aux allocutions de Mohamed Mohib et de Mohamed Benhamou, elles ont été axées sur les prochaines élections communales et professionnelles.
En fin connaisseur des dysfonctionnements et irrégularités du Conseil de la ville, Kamal Dissaoui a établi un diagnostic de la situation alarmante de la métropole économique marquée par la mauvaise gestion.