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Comme à l’accoutumée, lors de ces réunions, on a ressassé presque les mêmes discours creux qui réclament la sauvegarde du patrimoine forestier avec les mêmes programmes et les mêmes plans qui n’ont pas quitté le papier et les tiroirs au niveau local et national depuis des décennies. La situation de la cédraie dans la province de Khénifra est alarmante et la quantité saisie n’est qu’un leurre car pour beaucoup de spécialistes et d’acteurs des droits humains, la quantité de bois coupée dans la province chaque année est bien supérieure à celle du document officiel et que la complicité locale à plusieurs niveau est bel et bien réelle.
Pour Michel Tarrier, expert scientifique, une véritable catastrophe guette la cédraie du Moyen-Atlas. Pour lui, le déboisement, la sécheresse, le surpâturage pourraient conduire à la disparition des cédraies du Moyen-Atlas dans la décennie à venir.
«La forêt subit des coupes dans les sous-bois où l‘on détruit les petits arbres formant l’essentiel de la futaie pour être ensuite exposée à l’élevage », a-t-il précisé. Il a affirmé que rien de sérieux ne se fait devant cette situation catastrophique où se trouve la cédraie.
Il n’y a aucune mesure pour préserver cette richesse naturelle. Pour beaucoup de spécialistes, dans le cas du cèdre, espèce endémique, il faut conserver les cédraies car le reboisement n’est pas la solution idéale : «On ne peut inclure des petits semis de 5cm dans les mêmes statistiques d’un cèdre de 4 à 5 siècles», explique Michel Tarrier dans son appel aux responsables marocains pour protéger le cèdre. Le constat est sérieusement alarmant sur le sort de la cédraie du Moyen-Atlas qui représente la plus grande superficie de cédraie en Méditerranée. Sa disparition constituerait une perte de la biodiversité et engendrerait des conséquences désastreuses et sur l’homme et sur ses conditions socio-économiques. La cédraie est d’une importance capitale car elle constitue un écosystème complexe composé d’ espèces animales végétales qui ne peuvent vivre ailleurs. Elle se trouve aujourd’hui fragilisée en raison d’une coupe illégale à outrance effectuée par une mafia bien organisé et qui dispose de gros moyens devant lesquels l’administration se trouve dépassée ou complice. La plupart des procès verbaux sont dressés à de petits contrevenants en période d’hiver où beaucoup de riverains viennent s’approvisionner pour se chauffer alors que les «gros poissons» passent facilement à travers les filets élargis à coups sonnants et trébuchants par ceux qui sont censés protéger cet or vert ! Il faut dire que les stratégies et les programmes mis en place n’ont pas eu les résultats escomptés. La superficie des forêts dans la province de Khénifra s'élève à 526.000 hectares, soit 40% de la superficie totale de la province, 10% de la superficie globale des forêts au niveau national et 65% des forêts à l'échelle de la région de Meknès-Tafilalet. Seule une protection rigoureuse et une utilisation rationnelle de l’ensemble de la biodiversité, dont la cédraie, et un développement durable des régions forestières pourraient préserver la cédraie ou plutôt la sauver. Cette dernière constitue, sans aucun doute, un patrimoine naturel universel unique qui nécessite une protection rapprochée. Pour ce faire, il est impératif de dynamiser un nouvel horizon de collaboration efficace entre scientifiques, société civile, populations et gouvernements.
«La forêt subit des coupes dans les sous-bois où l‘on détruit les petits arbres formant l’essentiel de la futaie pour être ensuite exposée à l’élevage », a-t-il précisé. Il a affirmé que rien de sérieux ne se fait devant cette situation catastrophique où se trouve la cédraie.
Il n’y a aucune mesure pour préserver cette richesse naturelle. Pour beaucoup de spécialistes, dans le cas du cèdre, espèce endémique, il faut conserver les cédraies car le reboisement n’est pas la solution idéale : «On ne peut inclure des petits semis de 5cm dans les mêmes statistiques d’un cèdre de 4 à 5 siècles», explique Michel Tarrier dans son appel aux responsables marocains pour protéger le cèdre. Le constat est sérieusement alarmant sur le sort de la cédraie du Moyen-Atlas qui représente la plus grande superficie de cédraie en Méditerranée. Sa disparition constituerait une perte de la biodiversité et engendrerait des conséquences désastreuses et sur l’homme et sur ses conditions socio-économiques. La cédraie est d’une importance capitale car elle constitue un écosystème complexe composé d’ espèces animales végétales qui ne peuvent vivre ailleurs. Elle se trouve aujourd’hui fragilisée en raison d’une coupe illégale à outrance effectuée par une mafia bien organisé et qui dispose de gros moyens devant lesquels l’administration se trouve dépassée ou complice. La plupart des procès verbaux sont dressés à de petits contrevenants en période d’hiver où beaucoup de riverains viennent s’approvisionner pour se chauffer alors que les «gros poissons» passent facilement à travers les filets élargis à coups sonnants et trébuchants par ceux qui sont censés protéger cet or vert ! Il faut dire que les stratégies et les programmes mis en place n’ont pas eu les résultats escomptés. La superficie des forêts dans la province de Khénifra s'élève à 526.000 hectares, soit 40% de la superficie totale de la province, 10% de la superficie globale des forêts au niveau national et 65% des forêts à l'échelle de la région de Meknès-Tafilalet. Seule une protection rigoureuse et une utilisation rationnelle de l’ensemble de la biodiversité, dont la cédraie, et un développement durable des régions forestières pourraient préserver la cédraie ou plutôt la sauver. Cette dernière constitue, sans aucun doute, un patrimoine naturel universel unique qui nécessite une protection rapprochée. Pour ce faire, il est impératif de dynamiser un nouvel horizon de collaboration efficace entre scientifiques, société civile, populations et gouvernements.