-
Taounate: Forte affluence des petits cultivateurs de cannabis graciés à la campagne de renouvellement de la CNIE
-
L’ANEF renforce la lutte contre le braconnage à la veille de la nouvelle saison de chasse
-
Téléphones portables dans les écoles: Interdiction absolue ou utilisation rationnelle ?
-
Casablanca : Mise en service effective des lignes Casatramway T3 et T4
-
Marrakech : Réunion préparatoire à la rencontre internationale de la chasse durable
En effet, c’est dans le cadre de l’opération de résorption du bidonville Carrières centrales qui s’inscrit dans le programme national de lutte contre toute forme d’habitat insalubre que ces propriétaires en ont bénéficié.
Contents de pouvoir disposer de nouveaux locaux pour exercer leur activité et partant subvenir aux besoins de leurs familles et assurer leur avenir, la surprise des quelque 300 bénéficiaires de cette opération a été si grande quand ils ont découvert que lesdits locaux manquent de tout : ni électricité ni eau. C’est ce que nous ont indiqué, non sans amertume, certains commerçants qui nous ont rendu visite dernièrement. Pire, la distribution de ces locaux commerciaux qui s’est faite au tirage au sort a donné lieu à un résultat auquel personne ne s’attendait : un marchand de légumes qui avoisine un réparateur de motocyclettes, ou un marchand de volaille qui côtoie un poissonnier, etc. Autre reproche faite à cette opération qui s’est déroulée en toute transparence, c’est qu’elle n’a pas tenu compte de la nature des commerces ni de leur homogénéité. Un fait qui a mécontenté plus d’un.
Ils ont l’impression d’avoir été victimes des autorités qui leur avaient demandé de démolir leurs locaux de commerce avant que les travaux des nouveaux censés les abriter dans des conditions plus confortables ne soient achevés. En vue de parvenir à une solution à leur problème, le holding Al Omrane leur a demandé de se constituer en Association à même d’être leur interlocuteur et assurer le contact et le dialogue avec les autorités. Chose faite illico, car ils en ont assez des atermoiements des autorités à respecter leurs engagements pris à la veille de la destruction de leurs locaux de Hay Mohammadi.
Il est impensable qu’un quartier nouvellement construit et dont le nombre d’habitants dépasse 40.000 ne dispose pas d’un marché, affirment certains desdits commerçants.
Nous réclamons l’intervention des autorités pour faire valoir notre droit, un droit qui risque d’être compromis par ceux-là mêmes qui nous ont promis, voilà presque 2 ans, de nous faire bénéficier de ces locaux en bonne et due forme, nous ont-ils souligné.