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Le drame qui s'est produit sur un passage à niveau non gardé a fait quatre morts et seize blessés dont cinq grièvement. Les causes de l’accident restent indéterminées mais selon les témoignages de certains passagers du bus scolaire, le chauffeur se trouvait en état d’ébriété et que ni les cris d’avertissement des élèves ni les sifflements du train n’ont pu alerter le conducteur apparemment distrait.
Les mêmes témoins rapportent qu’au moment du choc, ledit chauffeur a sauté du volant pour prendre la poudre d’escampette. En colère, les habitants de Benguérir et les familles des victimes ont protesté vivement tout en réclamant que justice soit faite et que les responsabilités soient déterminées dans cette affaire. Et encore une fois, le problème des passages à niveau non gardés se pose avec acuité. Un passage à niveau est un croisement entre une voie ferrée et une route.
Les trains y ont la priorité de circulation par rapport aux routiers. Selon les statistiques du ministère de l’Equipement et des Transports, les accidents ferroviaires font cent morts chaque année principalement au niveau des passages non gardés.
Les passages anarchiques empruntés par les ruraux sont également parmi les causes de ces drames. Depuis quelques années, le ministère de tutelle tente de supprimer ces passages en les remplaçant par des ponts. Cependant, il peine à le faire, car les constructions sont coûteuses.
D’où la recherche de partenariat avec les collectivités locales. Ce qui a beaucoup retardé cette opération. Et dire que cela arrive au moment où l’on parle de TGV ! L’édification de murs de protection devient une nécessité. Mais les responsables y ont-ils pensé ? Autre problème qui s’est posé lors du drame de Benguérir, c’est le manque d’infrastructures de santé dans cette ville qui ne dispose que d’un hôpital local et quelques centres avec un déficit atroce au niveau des moyens matériels et humains.
Les blessés ont été tous évacués vers l’hôpital Ibn Toufail à Marrakech. Ce qui a beaucoup attardé les soins qu’on pouvait donner aux blessés. De toute façon, l‘état des lieux de la santé publique dans la province de Rhamna dont la population est essentiellement rurale, laisse beaucoup à désirer. Et dire qu’on ose encore parler de politique de proximité lors des discours officiels !