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Dimanche 5 août, stade olympique de Londres. L’histoire s’écrit en mondovision. On imagine un long silence, des mines fermées, et la désinvolture d’Usain Bolt, devant la porte de la légende. Au bout de la ligne droite, il peut rejoindre Carl Lewis, seul double champion olympique du 100 m, en 1984 et 1988, après la disqualification de Ben Johnson.
Bolt jette un œil goguenard sur sa droite; son compatriote Yohan Blake, l’ami-ennemi qui s’est emparé du titre mondial à Daegu, en août 2011, en profitant de son faux départ. A l’écart, l’Américain Walter Dix, le Français Christophe Lemaitre, le Caribéen Kim Collins, prêts à s’emparer des miettes, à profiter d’une faute, dans moins de dix secondes. Au bout de la ligne droite, on saura si Bolt sera le grand homme des Jeux, comme à Pékin, en 2008, où il avait partagé les honneurs avec l’octuple médaillé d’or, le roi des bassins, Michael Phelps.
Fatigué de ses bains permanents, Phelps, l’homme aux 14 médailles olympiques, a observé une longue coupure après Pékin, avant de replonger en mai 2009. Il retrouve progressivement ses sensations. Mais sera-t-il au niveau à Londres ? Ou bien laissera-t-il les lauriers à son compatriote Ryan Lochte, six fois médaillé (dont 5 ors) aux Mondiaux de Shanghai en juillet dernier ?
Unité Espagnole ?
Comme chaque année olympique, la grande quinzaine des anneaux va s’engouffrer dans le sillage du Tour de France, où l’Australien Cadel Evans devra repousser les assauts d’Alberto Contador et des Luxembourgeois Andy et Frank Schleck pour espérer s’imposer sur les Champs-Elysées.
Quelques semaines plus tôt, la grande histoire du sport se sera invitée en Pologne et en Ukraine, hôtes pour la première fois d’une compétition internationale majeure: l’Euro-2012.
Crainte de hooliganisme en Pologne, interrogations sur le logement et l’hôtellerie en Ukraine: les organisateurs devront lever quelques hypothèques avant le début du dernier Euro à 16 équipes. L’épreuve sera, en effet, élargie à 24 nations en 2016 en France.
En attendant, l’Espagne, tenante du titre et championne du monde en 2010, sera la favorite logique de ce Championnat d’Europe, à condition que le sélectionneur Vicente Del Bosque maintienne l’union sacrée entre les joueurs du Real Madrid et du FC Barcelone au gré des brûlants clasicos qui pimenteront la saison (le premier a été remporté par Barcelone 3-1 à Madrid).
L’Allemagne, finaliste en 2008, et les Pays-Bas, vice-champions du monde, sont prêts à tirer profit d’une éventuelle guéguerre des identités. Car le Barça et le Real Madrid n’ont peut-être pas fini de se croiser. En Liga Espagnole et pourquoi pas en Ligue des champions, comme la saison dernière. En 2011, le FC Barcelone avait été hégémonique. Un 4e titre consécutif en Liga, doublé d’une 3e victoire en 4 éditions de Ligue des champions des Catalans pourrait vraiment finir par lasser définitivement les Madrilènes.