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Adopté par ces derniers en septembre dernier à l'ONU, ce programme a été conçu en tenant compte des trois dimensions du développement durable : sociale, économique et environnementale. Sans oublier « des aspects importants liés à la paix, à la justice et à l'efficacité des institutions », peut-on lire sur le site des Nations Unies.
Notons que le fameux programme a officiellement démarré, vendredi 1er janvier 2016, avec en ligne de mire 17 objectifs de développement durable à atteindre au cours des 15 prochaines années. Il s’agit d’une vision partagée de l'humanité et « un contrat social entre les dirigeants du monde et les peuples», a souligné le Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, précisant que ces mesures seront prises afin d’assurer le bien de la planète et de ses habitants.
Pour la mise en œuvre de ce programme, les Nations unies estiment indispensable, la mobilisation des moyens notamment les ressources financières, le développement et le transfert de technologies et le renforcement des capacités, ainsi que le rôle des partenariats.
L’ONU estime également que faire de cette vision une réalité est avant tout de la responsabilité des pays. Mais pas seulement, puisqu’« il faudra aussi créer de nouveaux partenariats et renforcer la solidarité internationale », soutient l’organisation. Et d’estimer que chacun est concerné et a une contribution à apporter.
« Les progrès devront être revus régulièrement dans chaque pays, avec la participation de la société civile, du secteur privé et des représentants de différents groupes d'intérêts. Au niveau régional, les pays partageront leurs expériences et aborderont les problèmes qu'ils ont en commun, tandis qu'à l'ONU le Forum politique de haut niveau pour le développement durable fera, chaque année, le point des progrès accomplis à l'échelon mondial, identifiera les lacunes et les questions nouvelles et recommandera des mesures correctives », assurent les Nations unies. Sur son site Internet, l’ONU observe que beaucoup considèrent que la Conférence de Paris sur les changements climatiques a été le premier test de la volonté politique de mettre en œuvre le Programme.
Citant son Secrétaire général, l’organisation ajoute que « l'Accord de Paris est une victoire pour les peuples, la planète et le multilatéralisme. Pour la première fois, tous les pays du monde se sont engagés à réduire leurs émissions (de gaz à effet de serre), à renforcer leur résilience et à agir aux niveaux international et national pour traiter des changements climatiques. En abordant ces changements, nous faisons progresser le Programme de développement durable à l'horizon 2030 ».
Pour rappel, les objectifs de développement durable ont été adoptés à l'unanimité par les 193 Etats membres des Nations unies lors d'un sommet historique.