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Lors de cette rencontre, la parole a été donnée à des patients souffrant d'obésité à travers des témoignages vivants donnant une image des contraintes auxquelles ils font face quotidiennement.
Dans une déclaration à la MAP, le chef de service d'endocrinologie du CHU Mohammed VI de Marrakech, Mme Ansari Naoual, a souligné que le traitement de l'obésité reste compliqué étant donné l'interférence de plusieurs facteurs (psychologique, social, héréditaire) en plus de facteurs scientifiques (bactérie dans le système digestif qui influe sur la conversion des matières grasses alimentaires).
Le service d'endocrinologie du CHU Mohammed VI de Marrakech qui a été créé depuis deux ans, dispose de 6 lits, d’une salle pour le sport, la kinésithérapie et la sensibilisation sanitaire. Le programme de traitement se base sur l'implication du patient dans la décision médicale, a-t-elle expliqué.
Citant des données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Mme Ansari a fait savoir que le nombre de personnes souffrant d'obésité à travers le monde a atteint en 2009, quelque 1,4 milliard et il est prévu que ce nombre passera à 3 milliards à l'horizon 2030. Concernant le Maroc, elle a indiqué que 10% des habitants souffrent d'obésité. Une étude effectuée à Marrakech en 2009 dans 16 services médicaux et sur 600 malades a démontré que l'accroissement de l'obésité (selon l'indice de masse corporelle-IMC) a atteint 21,9%.