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L’Etat, de son nouvel ordre politique, ce soir-là, a eu tout faux. Au lieu de se pencher sur une population frustrée, gavée d’injustice et d’humiliation par la force de s’être fait les poches par plus puissant et de surcroît, plus protégé que soi, l’entité détenant le pouvoir institutionnalisé a cru bon d’imposer son ordre à des manifestants pacifiques venus, soi-disant, troubler l’ordre dans la rue, une propriété sacro-sainte de l’Etat.
Ceux qui marchaient, pensant avoir inventé à leur manière, l’acte de civisme en le définissant à l’ombre de la lumière de leurs bougies, ont appris au toucher de leur œil au beurre noir, que le peuple, ici-bled, ne pourrait en aucun cas, être garant du vivre civilement et que donc le temps ne se prêtait pas à la contestation de l’ordre.
Cela étant, on retiendra de cette manifestation qui s’est déroulée dans le Détroit -où personne n’était illégal pour reprendre au passé, une formule d’Outre-mer-, qu’elle a interpellé les Marocains sur les misérables subterfuges entachés de tricheries caractérisées et qui accusent, formellement le savoir-faire et l’intelligence de ces entreprises délégataires des services de distribution d’eau et d'électricité ( Lydec, Redal et Amendis), venues s’établir au Royaume et aux bons soins des autorités pour soi-disant accompagner le Maroc dans son développement.
Et dire qu’Amendis est l’amalgame d’"Amen" (sécurité, stabilité, sérénité en arabe ou eau en amazigh) et de "Dis", un suffixe introduisant la notion de distribution.
En attendant, de cette dernière, on n’aura vu que de la bastonnade.