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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Le Bureau politique a tenu à féliciter les femmes membres de la Coalition pour l’égalité et la démocratie, des différentes organisations politiques, syndicales, des droits humains et des jeunes ainsi que tous les participants, femmes et hommes, qui ont répondu présent à la Marche nationale du 8 Mars pour exprimer leur rejet de toutes les tentatives rétrogrades visant à faire reculer le Maroc des années en arrière. De même qu’il a tenu à saluer l’adhésion totale des Ittihadies et Ittihadis à cette action militante qui témoigne, encore une fois, qu’une grande partie de la société marocaine, toutes composantes et appartenances sociales et géographiques confondues, aspire à la liberté, la dignité et l’égalité.
Concernant les prochaines élections, le Bureau politique a réitéré sa condamnation de la mainmise du gouvernement sur les préparatifs de ces échéances qui mettra en jeu l’avenir du pays, et ce en l’absence totale de la méthodologie participative stipulée par la Constitution de 2011.
Dans ce cadre, il confirme que le retrait des partis de l’opposition de la réunion de la Commission de l’Intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et la politique de la ville à la Chambre des représentants n’est qu’un premier pas pour appeler à un dialogue sérieux à même de permettre à l’opposition de retrouver sa position constitutionnelle.
L’approche unilatérale adoptée par le gouvernement pour la préparation de cet important chantier dans l’édification de l’Etat des institutions est apparue clairement au niveau de son attitude à l’égard des propositions de l’opposition qui n’ont eu pour objectif que de réunir les conditions et les mécanismes juridiques nécessaires afin de garantir la transparence de l’opération électorale. En effet, le gouvernement a tenu, en premier, à rejeter le projet de loi relatif à la création d’une commission indépendante pour superviser les élections à l’instar de nombreux pays démocratiques et a insisté sur la création d’un comité central présidé par les ministres de l’Intérieur, de la Justice violant toutes les dispositions juridiques et constitutionnelles. L’Exécutif a procédé aussi à scinder la loi organique des collectivités territoriales, telle que prévue par la Constitution, en trois projets de loi organique qu’il a soumis à la Chambre des représentants après des concertations factices avec les partis politiques.
Le Bureau politique souligne aussi qu’après accord entre la majorité et l’opposition portant sur le déroulement du scrutin, un jour autre que le vendredi, l’opinion publique a été surprise par la position du gouvernement qui a persisté à rejeter cette demande. Et de préciser que toutes ces raisons font douter de la volonté de l’Exécutif à tenir des élections libres et transparentes.
En cas de persistance de telles pratiques, l’USFP en concertation avec ses alliés, envisage tous les scénarios possibles. Il considère aussi que la problématique de l’indépendance de la Justice s’inscrit dans ce contexte, du fait que le gouvernement, à travers le ministère de la Justice et des Libertés, s’applique à contrôler le pouvoir judiciaire et à l’exploiter à des fins politiques.
Pour cela, le Bureau politique a tenu à exprimer sa satisfaction de la teneur du communiqué des partis de l’opposition appelant à l’indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis du ministre de la Justice, conformément aux traditions démocratiques et aux revendications des organisations des droits de l’Homme, des associations et des Ordres des avocats ainsi que des associations des magistrats.
Le Bureau politique s’étonne de l’attitude de « victimisation » adoptée par le chef du gouvernement au cours de ses dernières déclarations et considère que des éclaircissements sont nécessaires à ce sujet pour révéler la vérité sur ces graves allégations.
Enfin, le Bureau politique a confirmé sa volonté de poursuivre l’organisation des congrès et conseils provinciaux en vue de parachever la restructuration du parti et a décidé d’appeler la commission nationale des élections à tenir une réunion dans les semaines à venir.