-
La 2ème édition du Forum Nexus WEFE, une plateforme pour examiner les solutions innovantes face au changement climatique
-
Plus de 60 femmes prennent part au "Trek des Gazelles"
-
Sécurité routière: Mise en place d'un programme intégré pour lutter contre les accidents de la circulation, notamment au profit des usagers des motos
-
"First Lego League": Immersion dans le monde de l’exploration océanique
-
Abdelkebir Khchichine appelle à accélérer le processus législatif relatif aux lois du Code de la presse et de l'édition
Prendront notamment part à cet important rassemblement, des personnalités issues du monde universitaire, des représentants d’organismes de santé publique et de l’industrie, de chercheurs de renommée, des industriels nationaux et internationaux actifs dans le domaine de la cosmétique et de la pharmaceutique ainsi que des experts. Ils viendront du Maroc, d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique.
Le Maroc est, après le Mali en 2002, le deuxième pays francophone et le premier du monde arabe à accueillir cette prestigieuse manifestation scientifique dont l’ouverture sera marquée par une conférence donnée par SAR la Princesse Chulabhorn Mahidole de Thaïlande.
«Le règne végétal : source de médicaments, nutraceutiques et cosmétiques» est le thème de la rencontre, organisée par l’Organisation internationale pour les sciences chimiques dans le développement (IOCD) en partenariat avec la Faculté des sciences de Rabat relevant de l’Université Mohammed V.
«Le but du symposium est de rassembler des scientifiques du monde entier qui sont impliqués dans le domaine de la recherche industrielle et thérapeutique à base de plantes», indique dans un communiqué la présidence de l’Université Mohammed V à Rabat.
«Ce symposium sera également un espace de networking aussi bien lors des pauses-café que des déjeuners, soirée de gala et au cocktail de bienvenue», souligne la même source, précisant qu’une actualisation se fera au niveau des différents aspects de la recherche, notamment en ce qui concerne la biologie, la chimie, l’extraction, l’analyse et la pharmacologie des plantes.
Quelque 200 communications scientifiques ponctueront cette rencontre, au cours de laquelle il sera aussi dressé l’état actuel des recherches sur la flore marocaine et l’arganier. Selon un programme provisoire, les participants examineront également, à travers des conférences plénières, ateliers et diverses activités parallèles, le Protocole de Nagoya, entré en vigueur le 12 octobre dernier. L’intérêt de ce rendez-vous se situe à plusieurs niveaux, «La coopération entre le monde académique, les associations et les entreprises permet, à plusieurs niveaux, de porter la recherche universitaire à la pointe de l’innovation», estiment les organisateurs, soulignant que «l’organisme se voit en outre s’offrir l’opportunité de se positionner en amont de la recherche et du développement scientifique et partant, d’améliorer sa compétitivité sur les marchés financiers».
Il est à rappeler que le groupe de travail sur la chimie des plantes de l’IOCD a organisé son premier colloque international en 1996 à Victoria Falls, au Zimbabwe. L’objectif d’alors était «de promouvoir la recherche sur les produits naturels en général, et en particulier l’étude phytochimique et pharmacologique des plantes médicinales».
Un objectif resté inchangé pour l’IOCD qui poursuit son travail en favorisant «la recherche et l’application des sciences chimiques pour le développement humain durable et équitable et la croissance économique, en particulier dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire», rappelle-t-on.