Le Qatar se dit prêt à aider à la reconstruction du Liban dès la formation d'un gouvernement


Libé
Mercredi 5 Février 2025

Le Premier ministre du Qatar a déclaré mardi à Beyrouth que son pays aiderait à la reconstruction du Liban, mais seulement une fois qu'un nouveau gouvernement serait formé, alors que les efforts en ce sens sont bloqués depuis plusieurs semaines.

Ebranlé par des années de crise et théâtre à l'automne de deux mois de guerre entre le Hezbollah et Israël, le Liban espère un soutien financier des riches Etats du Golfe pour sa reconstruction.

"En ce qui concerne le soutien économique et la reconstruction, il ne fait aucun doute que l'Etat du Qatar sera là", a assuré le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, à l'issue d'une rencontre avec le nouveau président libanais, Joseph Aoun. "Nous suivons avec attention les efforts en cours pour former un gouvernement et, une fois cela accompli, nous discuterons de ces dossiers", a-t-il ajouté, évoquant son souhait d'établir "un partenariat stratégique" avec le Liban.
Le Premier ministre qatari doit également rencontrer le Premier ministre désigné, Nawaf Salam.

Le Qatar, avec les Etats-Unis, la France, l'Arabie saoudite et l'Egypte, a oeuvré pour que le Liban élise un président le 9 janvier, mettant ainsi fin à deux ans de vacance du pouvoir.
Un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah est en place en vertu d'un accord entré en vigueur le 27 novembre, après plus d'un an d'hostilités dont deux mois de guerre ouverte.

Le Premier ministre qatari a souligné l'importance que l'armée israélienne "respecte l'accord sur le retrait (...) du sud du Liban". Il a également appelé à l'application d'une résolution de l'ONU stipulant que seuls les Casques bleus et l'armée libanaise devraient être présents dans cette région, frontalière d'Israël.

Selon l'accord de cessez-le-feu, l'armée libanaise devait se déployer aux côtés des Casques bleus de la Finul dans le sud, au fur et à mesure du retrait de l'armée israélienne sur une période de 60 jours.

De son côté, le Hezbollah doit retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière libano-israélienne, et démanteler toute infrastructure militaire restante dans le sud.
La période de retrait a été prolongée jusqu'au 18 février, mais les deux camps s'accusent mutuellement de violations répétées de l'accord.

Le Premier ministre du Qatar a par ailleurs assuré que son pays continuerait d'apporter une aide humanitaire et un soutien à l'armée libanaise, en proie à de graves difficultés financières.


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