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Le président de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah (USMBA) de Fès, Redouane Lamrabet, aborde dans un entretien à la MAP le contexte exceptionnel de la rentrée universitaire 2020-2021 et les défis qui se dressent cette année devant l’ensemble des composantes de l’université.
Cette année, la rentrée universitaire se déroule dans le contexte exceptionnel de la pandémie de Covid-19. Comment vous vous y êtes préparés ?
Cette année, le mois de septembre 2020 voit l’organisation des examens de la session du printemps reportés de juin-juillet au mois de septembre, en raison de la pandémie de Covid-19. Nous nous préparons depuis mai 2020 pour que ces épreuves se déroulent dans les meilleures conditions possibles pour les étudiants, les professeurs et le personnel administratif. Nous nous adaptons à la situation sanitaire. Et comme malheureusement les cas d’infection au Covid-19 et le nombre des décès ont augmenté ces derniers temps, les autorités compétentes ont pris plusieurs mesures contraignantes qui impactent directement les examens, comme le transport et le logement des étudiants. Nous avons alors décidé de procéder de deux manières : tout d’abord, d’organiser ces examens à distance pour un nombre d’étudiants qui sont inscrits dans les filières régulières (master, diplôme d’ingénieur, ENCG, EST et licence professionnelle). Tous ces étudiants vont être évalués en distanciel par leurs professeurs, sans se déplacer et pour préserver leur santé. Pour les licences fondamentales dans les établissements à accès ouvert, nous avons préféré le présentiel, soit quelque 43.000 étudiants concernés, avec la création de dix centres délocalisés au niveau notamment des villes de Taouante, Boulemane, Sefrou et Missour. Les examens en présentiel ont démarré lundi, et vont durer trois semaines pour la session ordinaire, dans le strict respect des mesures sanitaires.
Outre les défis liés à la planification et l’organisation des examens de printemps, quelles démarches avez-vous entrepris pour réussir la rentrée universitaire ?
Après les examens qui vont prendre un certain temps, il y aura la session ordinaire qui sera suivie d’une autre de rattrapage. La rentrée universitaire à l’USMBA aura lieu le 19 octobre au niveau des établissements à accès régulé, et le 2 novembre pour ceux à accès ouvert. Les enseignements durant l’année 2020-2021 ne seront pas ordinaires, à cause de cette pandémie qui sera présente parmi nous durant encore quelques mois selon les experts en la matière. Notre manière d’enseigner combinera le présentiel et le distanciel. Plus de 200 filières sont accréditées à l’université, et chaque équipe pédagogique va prendre les bonnes décisions.
L’enseignement à distance a été l’un des ‘’bienfaits’’ de cette crise. Envisagez-vous de développer davantage ce mode d’enseignement à l’USMBA ?
Bien entendu, nous souhaitons le développer. Nous n’avons plus le choix. Nous avons fait un travail énorme depuis mars 2020 et nous allons continuer durant cette rentrée universitaire. Nos professeurs apprennent de nouvelles compétences digitales, même ceux qui résistent aux nouvelles technologies. Le monde post-Covid-19 sera celui de la digitalisation dans le domaine de l’enseignement, de la recherche scientifique et de l’innovation
Dans ce contexte exceptionnel, quelle est, selon vous, la bonne approche à adopter pour minimiser l’impact sur le bon déroulement des opérations de formation et de recherche ?
La bonne approche est en train de se construire. Nous adaptons au quotidien notre action avec beaucoup de coordination et de discussion. Le monde de l’enseignement est confronté aux mêmes problématiques. Nous souhaitons impliquer les étudiants comme vecteurs dans les actions de développement de l’enseignement et de diffusion de l’information. Nous comptons créer une centaine de clubs e-learning dans les douze établissements de l’université.
L’USMBA a amélioré sa place au niveau des classements internationaux. Quelles voies pourraient être empruntées pour consolider cette dynamique ?
Nous sommes fiers que notre université soit classée première au niveau national pour la 3ème année consécutive, selon le classement mondial “The Times Higher Education”, publié le 2 septembre courant, ce qui conforte notre position de leader au niveau national. Au niveau mondial, nous sommes à la 819ème position sur 1.522 universités. Au niveau arabe, nous occupons la 20ème place, la 22ème en Afrique. Il s’agit de positions honorables. Notre action consiste à s’améliorer dans le domaine de l’enseignement, de la recherche scientifique et de l’innovation.
Cette année, la rentrée universitaire se déroule dans le contexte exceptionnel de la pandémie de Covid-19. Comment vous vous y êtes préparés ?
Cette année, le mois de septembre 2020 voit l’organisation des examens de la session du printemps reportés de juin-juillet au mois de septembre, en raison de la pandémie de Covid-19. Nous nous préparons depuis mai 2020 pour que ces épreuves se déroulent dans les meilleures conditions possibles pour les étudiants, les professeurs et le personnel administratif. Nous nous adaptons à la situation sanitaire. Et comme malheureusement les cas d’infection au Covid-19 et le nombre des décès ont augmenté ces derniers temps, les autorités compétentes ont pris plusieurs mesures contraignantes qui impactent directement les examens, comme le transport et le logement des étudiants. Nous avons alors décidé de procéder de deux manières : tout d’abord, d’organiser ces examens à distance pour un nombre d’étudiants qui sont inscrits dans les filières régulières (master, diplôme d’ingénieur, ENCG, EST et licence professionnelle). Tous ces étudiants vont être évalués en distanciel par leurs professeurs, sans se déplacer et pour préserver leur santé. Pour les licences fondamentales dans les établissements à accès ouvert, nous avons préféré le présentiel, soit quelque 43.000 étudiants concernés, avec la création de dix centres délocalisés au niveau notamment des villes de Taouante, Boulemane, Sefrou et Missour. Les examens en présentiel ont démarré lundi, et vont durer trois semaines pour la session ordinaire, dans le strict respect des mesures sanitaires.
Outre les défis liés à la planification et l’organisation des examens de printemps, quelles démarches avez-vous entrepris pour réussir la rentrée universitaire ?
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Dans ce contexte exceptionnel, quelle est, selon vous, la bonne approche à adopter pour minimiser l’impact sur le bon déroulement des opérations de formation et de recherche ?
La bonne approche est en train de se construire. Nous adaptons au quotidien notre action avec beaucoup de coordination et de discussion. Le monde de l’enseignement est confronté aux mêmes problématiques. Nous souhaitons impliquer les étudiants comme vecteurs dans les actions de développement de l’enseignement et de diffusion de l’information. Nous comptons créer une centaine de clubs e-learning dans les douze établissements de l’université.
L’USMBA a amélioré sa place au niveau des classements internationaux. Quelles voies pourraient être empruntées pour consolider cette dynamique ?
Nous sommes fiers que notre université soit classée première au niveau national pour la 3ème année consécutive, selon le classement mondial “The Times Higher Education”, publié le 2 septembre courant, ce qui conforte notre position de leader au niveau national. Au niveau mondial, nous sommes à la 819ème position sur 1.522 universités. Au niveau arabe, nous occupons la 20ème place, la 22ème en Afrique. Il s’agit de positions honorables. Notre action consiste à s’améliorer dans le domaine de l’enseignement, de la recherche scientifique et de l’innovation.