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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Il en ressort, d’après ce dernier, que santé et soins sont deux choses qui ne revêtent pas la même signification. Parler de santé, c’est donner la priorité à la prévention, à la recherche et à tout ce qui est à même de parer à l’altération de la santé des citoyens. Quant aux soins, c’est l’ultime étape dans ce processus : quand la maladie est avérée et qu’il ne reste plus d’autres alternatives, à part assurer les soins nécessaires.
Prenons une ville comme Casablanca, à titre d’exemple, où 38 % des enfants souffrent de maladies respiratoires et que les soins de chaque enfant nécessitent pas moins de 4.000,00 DH/an.
Devant un tel état des choses, le ministère de la Santé, n’a-t-il pas d’autres alternatives que de contenter les enfants malades ?
N’est-il pas préférable de chercher l’origine du fléau et d’essayer de l’éradiquer à la racine?
Et peut-on accomplir ces tâches, quand les lois qui régissent la santé au Maroc, datent de près d’un siècle (colonisation) et que le contexte qui les a vu naître n’est plus le même?
Il est à rappeler que lorsque le Maréchal Lyautey avait demandé qu’on lui envoie des médecins français au Maroc, sa préoccupation première n’était pas la santé des Marocains, mais la réalisation de trois points, essentiels à ses yeux :
- Apaiser les craintes des Français, pour les encourager à investir au Maroc.
- Assurer la stabilité dans le pays.
- Préserver la santé d’une main-d’œuvre locale, assez précieuse.
Certes aujourd’hui, plusieurs modèles de santé publique, à travers le monde, s’offrent à nous, pour qu’on s’y inspire. Mais choisir le plus adéquat pour notre pays est loin d’être une tâche aisée.
Le modèle occidental est cher : 1450 DH par an et par personne sont dépensés par notre pays, contre 8534 dollars/an aux Etats-Unis.
La privatisation de la santé, comme c’est le cas au Chili et au Liban, mais le hic, c’est qu’aujourd’hui, il y a trois fois plus de césariennes au Chili que la moyenne mondiale…et pour les raisons qu’on devine.
Reste le modèle suivi par des pays comme Cuba, la Malaisie, le Sri Lanka… Un modèle performant, en dépit des modestes sommes engagées.
Questionné sur le thème de cette journée, Salaheddine Moktarid, pharmacien de formation et secrétaire de la section d’El Jadida de l’USFP, nous a fait savoir : «La primordialité de la santé oblige à reconnaître que celle-ci n’est pas un bien comme un autre qui pourrait être déclassé au rang de bien marchand comme n’importe quel bien privé, et ce au nom de la promotion de la concurrence considérée comme un principe universel. Parler de santé publique, c’est parler d’une intervention qui resitue le malade dans son environnement personnel, familial, professionnel, etc. C’est donc parler d’une politique qui prend en charge la prévention et les soins. C’est dans ce sens que la rencontre a été enrichissante à plusieurs égards et qu’on fera en sorte, dans l’avenir, de multiplier ce genre de rendez-vous.»
Rappelons qu’au début de cette rencontre, Salaheddine Moktarid a fait un briefing sur les réalisations de la section locale du Parti. Une Fatiha a été aussi lue à la mémoire du jeune Smail Belôrf, membre de la jeunesse locale du Parti et dont le père est un membre actif au sein de la section locale.