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La création de cette institution est le fruit d’un travail marathon de presque un mois et demi mené par une commission préparatoire composée de 17 professeurs et présidée par Mohamed Drouich.
Lors de l’assemblée générale de vendredi dernier, un Conseil administratif a été élu. Il se compose du professeur de philosophie et de pensée moderne à l’Université de Rabat, Kamal Abdellatif, qui a été choisi pour présider cette Fondation, de Said Yaktin, Mohamed Dahi, Abdessamad Belkébir, Abderrahmane Tenkoul, Driss Bensaid, Othman Achekra, Rachida Benmasoud, Rachid Jebbouj, Naima Toukani, Abdelmalek Saloui, Halima El Jamai, Benyouness El Marzouki, Abdennebi Rejouani, Ahmed El Aqued, Omar Benayach et Mohamed Ben Abdelkader.
Le nouveau président a affirmé, en l’occasion, que la création de cette Fondation va apporter des réponses au projet sociétal du Maroc d’aujourd’hui par le biais d’études, de recherches et de formation sur les problématiques essentielles interpellant la société marocaine dans les domaines culturel, politique et sociétal.
Mohamed Drouich, président de la commission préparatoire a, pour sa part, mis en exergue le fait que la création de cette Fondation constitue un événement culturel par excellence vu la nature et les objectifs qui lui sont assignés. Sa création constitue, selon lui, «un signal fort de l’USFP signifiant que le changement escompté et le développement exigé ne peuvent être réalisés dans le Maroc d’aujourd’hui que grâce à une action sérieuse, responsable et moderniste basée sur la Raison, l’éthique et les principes du savoir, et ce en parallèle avec une action politique responsable menée par une élite croyant aux valeurs de modernité, de démocratie, d’égalité des chances, de justice sociale et dignité».
Il a ajouté que cette Fondation a pour finalité de former des élites et d’initier des études et des recherches pour apporter des réponses aux questions de la vie quotidienne dans tous les domaines (santé, enseignement, travail, habitat, économie, religion, etc.).
A rappeler que la direction de l’USFP est consciente du fait que la création d’une pareille Fondation n’est pas un luxe intellectuel. Il s’agit d’un choix stratégique et d’une décision cruciale visant à rénover le projet socialiste du parti dans un contexte mondial marqué par des changements rapides et importants. «Sans le savoir nécessaire, la politique n’est qu’une sorte de praxis à courte vue», avait affirmé, en substance, le Premier secrétaire du parti le 15 janvier 2015, avant d’ajouter que «l’USFP ne peut rénover son projet, retrouver sa force et être au diapason des attentes de la nation et des citoyens, sans fonder sa référence socialiste et démocratique sur un effort intellectuel et sans l’imprégner d’une culture politique basée sur la Raison et la recherche scientifique et productrice d’alternatives fondées sur des expertises, des recherches de diagnostic, des études et des évaluations».
Il avait également plaidé pour que cette Fondation soit indépendante mais liée à l’USFP par «une relation contractuelle basée sur le partenariat, l’appui, l’accompagnement, le respect d’une nécessaire distance entre la pratique partisane et le travail intellectuel».