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Au Maroc, le pourcentage de la population atteinte d’asthme serait d’environ 10%. Selon une étude réalisée en 2006 dans trois villes, à savoir Rabat, Casablanca et Marrakech, la prévalence de la maladie chez les enfants a connu une progression de 10% entre 1996 et 2006. Si des chiffres récents rares, il n’en demeure pas moins que par regroupement cette tendance est à la hausse.
Ce qui requiert une attention particulière sur l’évolution de cette infection qui, contrairement à une certaine opinion, n’est pas limitée aux seuls pays à haut revenu.
En effet, l’analyse des données statistiques de l’OMS montre, s’il en est besoin, qu’elle « sévit dans tous les pays, quel que soit leur niveau de développement. Plus de 80% des décès dus à l'asthme sont enregistrés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ».
La célébration de cette journée est l’occasion pour les asthmatiques et les professionnels de santé d’échanger sur l’évolution et les avancées réalisées dans la lutte contre cette infection qui, faut-il le rappeler, demeure un grave problème de santé publique dans de nombreux pays.
Il faut dire que cette infection, souvent sous-diagnostiquée et insuffisamment traitée, « représente une lourde charge pour les individus et les familles et limite souvent l’activité du malade tout au long de sa vie », relève l’OMS qui la définit comme une maladie chronique se caractérisant « par des crises récurrentes où l’on observe des difficultés respiratoires et une respiration sifflante et dont la gravité et la fréquence varient d’une personne à l’autre ».
Bien que les causes réelles de l'asthme ne soient pas totalement diagnostiquées, les experts de l’OMS pensent que le facteur de risque le plus important est l'inhalation de particules susceptibles de déclencher des crises. Il s’agit dans ce cas des allergènes présents à l'intérieur des habitations (acariens dans la literie, les tapis et moquettes, les meubles rembourrés, pollution, squames d'animaux domestiques); des allergènes extérieurs (pollens et moisissures) et la fumée de tabac et produits chimiques irritants présents sur le lieu de travail.
Mais ce n’est pas tout. D’après l’OMS, il existe d'autres facteurs de déclenchement, comme l'air froid, des émotions intenses, peur ou colère par exemple, et l'exercice physique.
Par ailleurs, « chez certaines personnes, même des médicaments peuvent déclencher des crises, comme l'aspirine ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les bétabloquants (prescrits contre l'hypertension artérielle, des cardiopathies ou la migraine). On a établi un lien entre l'urbanisation et l'augmentation du nombre de cas d'asthme, mais la nature de cette relation reste encore mal expliquée », peut-on lire sur le site de cette organisation.
Dans tous les cas, s’il existe aujourd’hui des traitements efficaces, le plus important aux yeux des médecins et professionnels de santé reste le dépistage de la maladie et le suivi des traitements.