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Avec ses 7.000 étudiants en 2015, la FPE a plus que redoublé son effectif de lancement, certes, mais sans que cela soit accompagné, en réalité, par un effort en matière d’infrastructure. Le déficit constaté est flagrant en termes de salles d’études, amphis, locaux de départements, laboratoires, allées couvertes, parking et même d’électricité ! La dernière promesse non encore tenue par le ministère était la construction d’un grand amphi pour 600 personnes. Le cahier revendicatif des étudiants comme celui des professeurs soulignent cette question de chantier permanent, et de manque patent d’infrastructures de base, impactant la poursuite des études dans des conditions normales.
De leur côté, les travaux en cours piétinent et ne verront visiblement pas le jour bientôt. Tout cela s’aggrave à cause d’une offre pédagogique très limitée, ne répondant aucunement aux besoins des étudiants de la région. Le nombre des effectifs étant, au fil des années, en augmentation continue. Quant à la recherche scientifique, elle n’est dans ce genre d’établissements que le fruit d’un effort purement individuel.
Pour une telle région, avec sa profondeur culturelle et civilisationnelle, l’offre pédagogique devrait plutôt se diversifier afin de surmonter également les difficultés d’accueil à Meknès, Fès, voire Rabat. Mais le plus urgent en ce moment, selon tous les acteurs, c’est surtout le fait de consacrer un budget exceptionnel, à même de permettre l’achèvement de tous les chantiers et de mettre fin à un feuilleton de mauvais goût.
«Nous suivons avec inquiétude la situation qui prévaut au sein de cette faculté; après dix ans, il y a toujours des chantiers de construction, on dirait que cela est le sort de cet établissement, alors que nous voulions que ce soit l’une des locomotives pour le développement», souligne un membre du Syndicat national de l’enseignement supérieur. Que de chemin à parcourir!