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Appel a donc été fait aux institutionnels d’adopter, au niveau de leurs pays, des lois intégrales pour lutter contre les violences basées sur le genre. Et de mettre en place des stratégies et des plans d’action pour l’égalité qui intègrent la lutte contre toutes les formes de violence de genre. Dans la foulée, les Parlements devraient adopter des législations intégrant la prévention, la protection des victimes et la poursuite des agresseurs. L’idée serait également d’instaurer la formation des professionnels qui sont en contact avec les victimes et d’essayer, autant faire se peut, d’’éliminer les stéréotypes dans les programmes scolaires et les produits médiatiques. De même que la constitution d’une banque de données avec des statistiques étayées par les enquêtes de terrain axées sur des échantillons représentatifs de la population, faciliterait à plus d’un titre les travaux entrepris dans le domaine
Par ailleurs et au niveau international, les gouvernements devraient procéder à la ratification et à la mise en œuvre des conventions internationales et régionales. Au même titre la levée des réserves substantielles qui contredisent les normes fondamentales et annulent leur efficacité, s’impose. De plus, il faudra instaurer une coordination entre les mécanismes existants sur les violences dans l’optique de l’optimisation, l’efficacité et l’efficience des moyens humains et matériels. Mieux encore, l’évaluation systématique dans le cadre de mécanismes de suivi du coût économique des violences faites aux femmes dans le contexte de l’agenda post-2015 des OMD serait un plus.
A rappeler que la violence contre les femmes constitue la violence des droits humains la plus répandue dans le monde. Elle est le résultat d’une organisation sociale basée sur la domination masculine génératrice de discrimination sexiste et de rapports inégaux entre hommes et femmes. Ellee prend différentes formes : physique, psychologique, sexuelle ou encore économique et institutionnelle. Elle ne reconnaît de ce fait aucune frontière.