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En groupe, en couple ou en solitaire, les adeptes de footing ou de vélo sont nombreux à défiler le long de la promenade atlantique de la métropole, particulièrement les dernières heures avant la rupture du jeûne. Avec ses pistes cyclables et ses équipements en plein air, la corniche leur offre un cadre idoine à la pratique de leurs sports préférés.
Mais en plein Ramadan, synonyme de jeûne, d’abstinence et de "batterie faible", ces sportifs amateurs sauront-ils maintenir la cadence?
Interpellés par la MAP, les réponses de ces joggeurs diffèrent. Certains, sûrs d’eux, ambitionnent de poursuivre leur routine sportive "un jour sur deux" d'avant Ramadan, optant pour une activité physique une heure avant la rupture du jeûne.
D’autres, aux prétentions plus modestes, estiment que le Ramadan est un moment de "repos", où le manque d’énergie empêche toute activité physique intense.
Pour la médecin du sport et nutritionniste, Mariam Ziani, la pratique du sport pendant le Ramadan n’est pas une mauvaise idée en soi, loin de là. Toutefois, certaines précautions doivent être prises.
"Faire du sport est toujours une très bonne idée. Cependant, il faut une bonne hygiène alimentaire et bien dormir le soir, avec sept heures de sommeil au minimum", a expliqué Dr Ziani. Une bonne hydratation est indispensable tout au long de la période de rupture du jeûne, a-t-elle souligné.
S’agissant de l’heure de l’activité physique, la médecin recommande soit une heure avant la rupture du jeûne, soit deux heures après.
"Quand on choisit de faire du sport après la rupture du jeûne, il est essentiel de prendre en considération l’alimentation", a-t-elle précisé, préconisant des repas "équilibrés et pas trop gras".
"Faire du sport deux heures après avoir mangé trop gras conduit à des troubles digestifs", a prévenu la nutritionniste. Elle a également recommandé de favoriser une activité physique modérée et pas très intense avant le jeûne, notamment de la cardio ou des exercices fractionnés, pour éviter tout risque de blessure due à la déshydratation.
Pour les activités intenses, il vaut mieux les faire deux heures après la rupture du jeûne. Quant aux personnes qui ne font pas de sport et qui souhaitent s’y mettre pendant le Ramadan, la médecin préconise de respecter le principe de "progressivité", en commençant "doucement par de la marche et des petits renforcements".
Enfin, pour les personnes ayant des antécédents de tabagisme ou de stress, il est recommandé d’éviter les activités intenses pendant le Ramadan qui les exposent à des risques cardio-vasculaires.
En somme, "alimentation, sommeil et hydratation", tels sont les principes cardinaux à respecter pour les amateurs de sport pendant le Ramadan.
Par Farouq El Alami (MAP)