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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Au cours de son intervention devant les congressistes qui ont répondu présent en masse bravant le froid qui sévit ces derniers jours dans la région, le Premier secrétaire a tenu à rappeler en premier la symbolique de la Route de l’unité et l’âme du martyr Mehdi Ben Barka.
Dans le discours du Premier secrétaire prononcé lors de ce Congrès tenu sous le thème « Aucun développement local sans moralisation de la vie politique », l’accent a été mis également sur une comparaison entre les bilans respectifs du gouvernement d’alternance qui avait été mené d’une main de maître par Abderrahmane El Youssoufi et celui de Benkirane ainsi que sur les mouvements de lutte qu’a connus le Maroc entre les années 1960 et 1990. Lesquels mouvements, a-t-il tenu à préciser, ont constitué les fondements de la transition démocratique et permis au Maroc de se distinguer des autres pays arabes qui ont connu le Printemps arabe. Dans ce cadre, il a exprimé la ferme volonté de l’USFP de défendre, corps et âme, l’Etat des institutions fortes qui ont pu faire face à la vague du Printemps arabe.
Faisant le lien entre le passé et le présent, Driss Lachguar a déclaré que «nous sommes un peuple qui ne peut être gouverné que par ceux qui préservent nos frontières et nos présides occupés ».
Par ailleurs, le Premier secrétaire n’a pas laissé passer cette occasion sans faire part de son inquiétude quant à la situation actuelle du pays géré, depuis presque trois ans, par le gouvernement dirigé par le PJD. Et de souligner que la session d’automne au titre de l’année législative 2014-2015 qui devrait s’achever hier, a renforcé le principe de dépréciation du rôle législatif défendu par le chef du gouvernement qui n’a de cesse de le consolider comme en attestent ses nombreuses sorties médiatiques contre l’opposition, la Constitution et les lois en vigueur.
Il est du droit de l’opposition, après la loi de Finances 2015, d’interroger le gouvernement actuel sur les slogans qu’il a lancés à tout bout de champ et sur son programme de réforme, a indiqué le Premier secrétaire du parti.
A ce propos, il n’a pas manqué de souligner que malgré une conjoncture favorable, une bonne campagne agricole, une chute considérable des prix du pétrole sur le marché international, entre autres, le peuple marocain n’a pas bénéficié de tous ces facteurs, qui n’ont pas eu d’impact sur le panier des Marocains.
Concernant les prochaines élections, le Premier secrétaire a déclaré que l’ère de la mainmise des walis et des gouverneurs sur les échéances électorales est révolue, et ce grâce aux luttes menées par les forces progressistes et démocratiques et que la commission chargée de superviser ces opérations n’est ni constitutionnelle ni légale.
A l’issue des travaux, le parlementaire Abdelaziz Abboudi a été élu en tant que secrétaire provincial par les 400 congressistes représentant 26 sections de l’USFP.