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A l’entame de ce long entretien, et en réponse à une question d’actualité portant sur le dernier clash entre le gouvernement et les partis de l’opposition à la Chambre des représentants, Driss Lachguar a tenu à déclarer que cet incident survenu lors d’une séance consacrée au passage mensuel de Benkirane devant les députés vient confirmer de manière on ne peut plus claire que le chef du gouvernement est un homme irresponsable. C’était l’occasion aussi pour lui de faire le parallélisme entre ce qui s’est passé en 1990 lorsque l’opposition avait déposé une motion de censure et la prise de bec qui s’en est suivie entre certains députés de la majorité et les parlementaires de la Koutla contraignant le président du Parlement à l’époque, question d’ apaiser la tension, d’interrompre dans un premier temps la séance et non pas sa suspension avant de décider de la poursuivre pour que les discussions continuent et l’attitude de Benkirane qui a préféré se retirer d’une séance constitutionnelle. Une première dans les annales du Parlement marocain. Et de poursuivre que personne de l’extérieur du Parlement n’a décidé de manière unilatérale d’entraver l’action constitutionnelle, car cette séance n’est pas faite pour contrôler la société marocaine, mais elle constitue un acquis garanti par la nouvelle Constitution pour interpeller le gouvernement sur la politique générale.
A la question de savoir si la séance mensuelle d’interpellation du gouvernement a été derrière la décision de l’opposition de ne pas se contenter de solliciter un arbitrage Royal, mais de demander quasiment le départ de Benkirane, Driss Lachguar a précisé que les partis de l’opposition ont jugé utile d’accorder du temps pour que le chef du gouvernement retrouve sa sérénité, mais à l’occasion des festivités du 1er Mai, ce dernier récidive et confirme qu’il est en désaccord non seulement avec les acteurs politique mais aussi avec les syndicats qui ont boycotté les festivités de la Fête du travail. Lors de sa participation au meeting de l’UNTM à Casablanca, et confondant la casquette de chef de gouvernement avec celle de dirigeant du PJD, il a arboré la caquette de secrétaire général pour parler de la croissance économique, du déficit de la Caisse de compensation, de l’entourage Royal, entre autres, a tiré sur tout ce qui bouge. Il n’a pas hésité à accuser le Premier secrétaire du parti d’être derrière la mort par noyade d’Ahmed Zaïdi, de le qualifier de despote et d’insolent.
Lassé du comportement du chef du gouvernement, Driss Lachguar a souligné que la seule issue qui reste pour mettre fin à la situation qui prévaut actuellement, c’est le départ de Benkirane qui, avec ses alliés, persiste à induire en erreur les citoyens et qu’il faut procéder par la suite à des élections anticipées.
Selon le Premier secrétaire, l’intervention du Souverain est inéluctable pour que les institutions institutionnelles retrouvent la place qui leur sied en vue de développer, comme mentionné dans la Constitution, le processus démocratique émergent. Au regard de ses pratiques inadmissibles depuis qu’il est à la tête du gouvernement, de grandes failles constitutionnelles ont été constatées. A commencer par ses passages mensuels à la Chambre des représentants qu’il transforme en tribune de rassemblement de son parti. Au lieu d’apporter des réponses et des solutions aux préoccupations des citoyens, Benkirane se défausse de ses responsabilités en impliquant l’ensemble des composantes de la société, les partis politiques, les syndicats, les fonctionnaires des administrations publiques et le mouvement féminin.
S’agissant de la suspension de la séance mensuelle sur la politique générale, Driss Lachguar a indiqué que les partis de l’opposition tiennent absolument à la reprise de cette séance et que toutes les parties sont appelées à assumer leur responsabilité.
Lors de cet entretien, le Premier secrétaire a évoqué également d’autres questions, notamment le véritable rôle des partis de l’opposition garanti par la Constitution, le capital immatériel que le gouvernement actuel est en train de saper, la condition de la femme, la polygamie, l’avant-projet du Code pénal, entre autres.
Conseil provincial élargi de Mohammédia
Sur convocation du Secrétariat provincial, le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, présidera les travaux du Conseil provincial élargi de Mohammédia. Ce Conseil est prévu dimanche prochain à partir de 10 heures à l’hôtel Avanti proche de la plage.
Réunion du Bureau national de la Chabiba
La réunion du Bureau national de la Jeunesse ittihadie se tiendra samedi prochain à 9h30 au siège central du parti, sis Hay Riyad à Rabat.
Rencontres régionales du parti
Sous l’égide des membres du Bureau politique, l’Union socialiste des forces populaires organisera en cette fin de semaine une série de rencontres régionales du parti.
Prendront part à ces rencontres les secrétaires des régions et des provinces, les membres de la Commission administrative nationale, des parlementaires, les présidents de communes et de Chambres, des représentants ittihadis de la FDT, l’ODT, du Syndicat national des commerçants et des professionnels, de la Chabiba, une représentante de secteur féminin, ainsi qu’un représentant pour la Chambre de commerce, d’industrie et de services, en plus de représentants des secteurs de l’agriculture, de la pêche maritime et de l’artisanat.
Nous reviendrons en détail sur ces rencontres dans notre édition de demain.