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S’exprimant lors du forum organisé par la Fondation diplomatique sur le thème “Le système africain de protection des droits de l'Homme : état des lieux et perspectives”, Mme.
Bouayach a mis en avant l'expérience marocaine en matière de promotion des droits de l'Homme, soulignant que le CNDH se penche, dans le cadre de ses missions, sur l'examen de l’ensemble des questions portant sur la défense, la promotion, la protection et le plein exercice des droits et libertés, ainsi que la sauvegarde de la dignité des citoyens.
Grâce à l’engagement effectif, à l’interaction continue et au dialogue constant entre l’ensemble des acteurs, les réformes structurantes dans le domaine des droits de l'Homme au Maroc ont été mises en œuvre, a-t-elle poursuivi.
Elle a, dans ce cadre, relevé les défis relatifs à la consolidation d'un système national de protection des droits de l'Homme, et à la réalisation de la convergence entre des programmes pour développer une politique publique claire en termes de soutien à la famille, de protection sociale, d'aide au logement et de gestion de la migration.
Mme Bouayach a, d’autre part, noté que cette rencontre est une occasion de débattre des défis liés aux droits de l'Homme en Afrique, d'autant plus que ces défis diffèrent en fonction des contextes politiques, sociaux et économiques de chaque pays.
Pour sa part, le président de la Fondation diplomatique, Abdelati Habek, a souligné que le Maroc est considéré comme un modèle en matière des droits de l'Homme au niveau arabe et africain, eu égard à son expérience en termes de mécanismes de protection, de lois, d’instances et d’institutions dans ce domaine.
M. Habek a, dans ce sens, rappelé l'élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour 2024, notant que cette élection est le couronnement de l'expérience accumulée par le Royaume au cours de trois mandats de membre actif au sein du Conseil.
Le CNDH a contribué par le biais de ses avis à l’amélioration de projets de loi pour soutenir le système des droits de l'Homme et le mettre en adéquation avec les conventions internationales ratifiées par le Maroc, a-t-il soutenu, ajoutant que le Conseil a également participé à élargir le débat sur les questions relatives aux droits de l'Homme aux niveaux national et régional.
De son côté, Rafaa Ben Achour, juge à la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples, s’est penché sur le rôle de cette juridiction dans la promotion des droits de l'Homme et ses réalisations majeures au cours des 20 dernières années.
Cette institution fait encore face à de nombreux défis, notamment des interventions judiciaires restreintes et le non-respect par certains pays des traités internationaux, a-t-il regretté.
Cet événement a réuni des ambassadeurs et des représentants de plus de 30 pays et organisations internationales, afin d’échanger autour des expériences dans le domaine des droits de l'Homme et d'évaluer les résultats obtenus dans ce domaine.