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Il existe une prédisposition génétique à cette maladie qui touche plus de 30 millions de personnes dans le monde. Ainsi, si le risque de la développer n’est que de 0.4% dans la population générale, il augmente à 5% si un parent est atteint d’un diabète de type I et à 30% si les deux en sont touchés.
Des modifications de l’environnement sont incriminées dans cette épidémie : accroissement de l’âge maternel, accouchement par césarienne, exposition à des toxines, alimentation de plus en plus chimique. En effet, plus de 100 000 produits chimiques polluent notre environnement, certains sont des « perturbateurs endocriniens ».
Selon une étude observationnelle suédoise menée par le Dr Marcus Lind et publiée le 20 novembre 2014 dans le New England Journal of Medicine (NEJM), les diabétiques de type 1 pourtant les mieux équilibrés présentent un taux de mortalité deux fois plus élevé que celui de la population générale et le risque s’aggrave avec le déséquilibre glycémique. Cette étude a comparé 33 915 diabétiques de type 1 à 169 249 personnes de la population générale pendant huit ans en moyenne. Le taux de mortalité était de 8% dans la population diabétique de type 1 contre 2,9% dans la population générale, soit un risque 3,5 fois plus élevé en cas de diabète. Cet excès de risque de décès est lié au diabète lui-même (coma acidocétosique, hypoglycémie, complications rénales et autres), ou d’origine cardiovasculaire particulièrement chez les femmes. La mortalité d’origine cardiovasculaire était 4,6 fois plus élevée en cas de diabète.
Selon les auteurs, ce risque reste inexpliqué, car contrairement aux diabétiques type 2, on ne retrouve pas les facteurs de risque cardiovasculaire classiques (obésité, hypertension, hypercholestérolémie), et en plus dans cette cohorte, les patients recevaient bien les traitements de prévention de l’atteinte cardiovasculaire (43% étaient sous statine et 39,7% sous inhibiteur du système rénine-angiotensine). Les auteurs évoquent le rôle de l’inflammation comme cause de ce surrisque et réaffirment l’impact du contrôle glycémique.