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« Cette proportion significative souligne l'importance de comprendre les motifs sous-jacents et les dynamiques sociales qui contribuent à cette désaffiliation des activités éducatives, professionnelles et formatives », estimait alors l’organisme public dans ses « Brefs du plan » (N°29 du 15 mai 2024).
Dans ce 29ème numéro, intitulé «Profils et déterminants des jeunes NEETS au Maroc : Un éclairage à partir de l’enquête nationale sur l’emploi 2022 », le Haut-commissariat annonçait qu’une analyse plus approfondie des données révèle une distinction notable entre les jeunes NEET au chômage et ceux inactifs.
En effet, soulignait-t-il, plus d'un quart des jeunes NEET (27,6%) sont au chômage, tandis que les trois quarts (72,4%) restants sont inactifs, ne manifestant pas d'intérêt actif pour l'insertion professionnelle.
Pour les auteurs de cette étude, Khamissa Elkachach et Zineb EL Ouazani Touhami, « cette distinction entre les deux catégories soulève des interrogations sur les politiques de promotion de l'emploi et de l'activité économique, ainsi que sur les dispositifs d'accompagnement des jeunes vers l'emploi et la formation ».
D’après eux, une analyse différenciée selon le genre met en lumière des disparités significatives. Ainsi que le révèle l’étude, « les jeunes femmes sont disproportionnellement touchées par la "NEETitude", avec un taux atteignant 37,3% chez cette population, comparativement à 13,5% chez les hommes ».
Il s’avère que « cette disparité de genre dans l'accès à l'éducation et au marché du travail soulève des questions essentielles sur l'égalité des chances et l'accès aux opportunités socio-économiques pour les jeunes femmes au Maroc », faisait savoir l’étude.
Toujours selon les deux auteurs, une analyse géographique révèle des variations régionales dans la répartition des jeunes NEET, notant qu’en dépit du fait que « la prévalence soit plus marquée en milieu urbain (51,4% des jeunes NEET sont en milieu urbain), certaines régions telles que Béni Mellal-Khénifra (30,6%) et l'Oriental (28,1%) affichent des taux de NEET supérieurs à la moyenne nationale (25,2%) ».
Alain Bouithy