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La culture gnaouie, véritable trésor du patrimoine musical et spirituel du Royaume, a été hautement célébrée, mercredi soir, en clôture des Semaines marocaines à Strasbourg, à travers un double événement mêlant performance musicale et réflexion académique.
La soirée de clôture de cette manifestation qui a mis en lumière, trois mois durant, la richesse et la diversité de la culture marocaine sous diverses facettes, a été marquée par un concert envoûtant savamment orchestré par Maalem Hamid Dkaki, qui a captivé un public passionné et offert une immersion dans l’univers mystique et hypnotique des rythmes et des chants gnaouis.
En parallèle, une conférence sous le thème “Les Gnaouas au carrefour des imaginaires”, animée par l’ethnomusicologue Mohamed Hamdouni, a permis de plonger plus profondément dans l’histoire et les racines de cette tradition et son rôle fondamental dans la culture marocaine et son rayonnement à l’international.
Dans son exposé, le chercheur et anthropologue à l'université de Bologne, en Italie, s’est investi à disséquer l’univers fascinant des Gnaouas, mettant en avant la richesse de leurs pratiques spirituelles, musicales et cosmologiques, tout en soulignant le lien étroit entre leur imaginaire et la réalité sociopolitique.
Il s’est notamment attardé sur les origines et les influences multiples de cette tradition ancestrale, les rituels et les pratiques de la musique gnaouie.
Les Semaines marocaines à Strasbourg, tenues du 14 octobre au 11 décembre, sont une manifestation culturelle d’envergure destinée à promouvoir la richesse et la diversité du patrimoine culturel du Royaume dans ses multiples expressions.
Organisée conjointement par le consulat général du Royaume du Maroc à Strasbourg et l’Alliance française Strasbourg-Europe, sous le thème “La part de l’Autre”, ce rendez-vous a permis au public alsacien, grâce à une programmation riche et diversifiée, de vibrer aux couleurs et aux rythmes du Maroc et de son patrimoine culturel, via plusieurs de ses composantes allant de l’histoire de l’art à la musique traditionnelle, notamment le Malhoun, en passant par l’artisanat, la création littéraire et le cinéma.
Cette programmation a mis en œuvre les performances artistiques d’une pléiade d’artistes marocains, dont ceux issus de la communauté marocaine résidant dans la région française du Grand-Est.
Elle comprenait également une exposition sur “Les Textures de la transe: Les imaginaires des Gnaouas”, de l’artiste Saouad El-Maysour, une autre conférence intitulée “Les Parures en or du Maroc, histoire de femmes, de symboles et d’amour”, de Zineb Zniber et Wafa Meziou, et la projection du film “Coup de tampon”, en présence de son réalisateur Rachid El Ouali, ainsi qu’un concert de musique arabo-andalouse (Al-Ala) et judéo-arabe (Matrouz).
La soirée de clôture de cette manifestation qui a mis en lumière, trois mois durant, la richesse et la diversité de la culture marocaine sous diverses facettes, a été marquée par un concert envoûtant savamment orchestré par Maalem Hamid Dkaki, qui a captivé un public passionné et offert une immersion dans l’univers mystique et hypnotique des rythmes et des chants gnaouis.
En parallèle, une conférence sous le thème “Les Gnaouas au carrefour des imaginaires”, animée par l’ethnomusicologue Mohamed Hamdouni, a permis de plonger plus profondément dans l’histoire et les racines de cette tradition et son rôle fondamental dans la culture marocaine et son rayonnement à l’international.
Dans son exposé, le chercheur et anthropologue à l'université de Bologne, en Italie, s’est investi à disséquer l’univers fascinant des Gnaouas, mettant en avant la richesse de leurs pratiques spirituelles, musicales et cosmologiques, tout en soulignant le lien étroit entre leur imaginaire et la réalité sociopolitique.
Il s’est notamment attardé sur les origines et les influences multiples de cette tradition ancestrale, les rituels et les pratiques de la musique gnaouie.
Les Semaines marocaines à Strasbourg, tenues du 14 octobre au 11 décembre, sont une manifestation culturelle d’envergure destinée à promouvoir la richesse et la diversité du patrimoine culturel du Royaume dans ses multiples expressions.
Organisée conjointement par le consulat général du Royaume du Maroc à Strasbourg et l’Alliance française Strasbourg-Europe, sous le thème “La part de l’Autre”, ce rendez-vous a permis au public alsacien, grâce à une programmation riche et diversifiée, de vibrer aux couleurs et aux rythmes du Maroc et de son patrimoine culturel, via plusieurs de ses composantes allant de l’histoire de l’art à la musique traditionnelle, notamment le Malhoun, en passant par l’artisanat, la création littéraire et le cinéma.
Cette programmation a mis en œuvre les performances artistiques d’une pléiade d’artistes marocains, dont ceux issus de la communauté marocaine résidant dans la région française du Grand-Est.
Elle comprenait également une exposition sur “Les Textures de la transe: Les imaginaires des Gnaouas”, de l’artiste Saouad El-Maysour, une autre conférence intitulée “Les Parures en or du Maroc, histoire de femmes, de symboles et d’amour”, de Zineb Zniber et Wafa Meziou, et la projection du film “Coup de tampon”, en présence de son réalisateur Rachid El Ouali, ainsi qu’un concert de musique arabo-andalouse (Al-Ala) et judéo-arabe (Matrouz).
Bouillon de culture
Prix
"Profils du roman africain: Société, patrimoine et histoire" est l'intitulé d'un nouvel essai du critique littéraire Mohamed Tinfou qui vient d'être publié par le département de la Culture de Sharjah (Emirats arabes unis).
L'ouvrage de 228 pages se penche sur les romans dont les auteurs sont originaires de pays africains, selon une note de présentation de cet ouvrage. Il s'agit notamment des romans d'auteurs tels que Ousmane Sembène (Sénégal), Wole Soyinka et Chinua Achebe (Nigeria), J. M. Coetzee (Afrique du Sud), Amir Taj al-Sir (Soudan), ainsi que deux auteurs marocains, en l’occurrence Mohamed Achaari et Ahmed Elouizi.
Cette étude, qui s'appuie sur des traductions de romans écrits en langue étrangère, vise à mettre en évidence les traits distinctifs de ces expériences romanesques, leurs points de convergence ainsi que leur évocation du patrimoine et de l'histoire, explique la même source. Le premier chapitre du livre traite des degrés de conscience de la réalité sociale dans le roman africain en soulevant certaines questions sociales dominantes, alors que le deuxième chapitre analyse la place du patrimoine dans le roman africain à travers l'emploi des proverbes, des contes, des mythes, des légendes et des fantasmes.
Le troisième chapitre, quant à lui, met en lumière la place de l'histoire dans le roman africain à travers l'évocation et la commentation des faits historiques. Outre cette étude, Mohamed Tinfou a publié plusieurs essais dont "Les tentations de l'eau : Lectures dans la poésie marocaine contemporaine", "Shéhérazade ou les structures narratives dans les Mille et une Nuits" et "La nouvelle marocaine : Critères esthétiques et aventure textuelle".
"Profils du roman africain: Société, patrimoine et histoire" est l'intitulé d'un nouvel essai du critique littéraire Mohamed Tinfou qui vient d'être publié par le département de la Culture de Sharjah (Emirats arabes unis).
L'ouvrage de 228 pages se penche sur les romans dont les auteurs sont originaires de pays africains, selon une note de présentation de cet ouvrage. Il s'agit notamment des romans d'auteurs tels que Ousmane Sembène (Sénégal), Wole Soyinka et Chinua Achebe (Nigeria), J. M. Coetzee (Afrique du Sud), Amir Taj al-Sir (Soudan), ainsi que deux auteurs marocains, en l’occurrence Mohamed Achaari et Ahmed Elouizi.
Cette étude, qui s'appuie sur des traductions de romans écrits en langue étrangère, vise à mettre en évidence les traits distinctifs de ces expériences romanesques, leurs points de convergence ainsi que leur évocation du patrimoine et de l'histoire, explique la même source. Le premier chapitre du livre traite des degrés de conscience de la réalité sociale dans le roman africain en soulevant certaines questions sociales dominantes, alors que le deuxième chapitre analyse la place du patrimoine dans le roman africain à travers l'emploi des proverbes, des contes, des mythes, des légendes et des fantasmes.
Le troisième chapitre, quant à lui, met en lumière la place de l'histoire dans le roman africain à travers l'évocation et la commentation des faits historiques. Outre cette étude, Mohamed Tinfou a publié plusieurs essais dont "Les tentations de l'eau : Lectures dans la poésie marocaine contemporaine", "Shéhérazade ou les structures narratives dans les Mille et une Nuits" et "La nouvelle marocaine : Critères esthétiques et aventure textuelle".