Le phénomène des mariages forcés ou traditionnels, qui sévit encore dans des sociétés africaines, a refait surface et suscite de plus en plus de préoccupations. Ainsi, la production cinématographique s'en mêle pour aborder cette problématique sociale.
Le long-métrage "The Bride" de la réalisatrice rwandaise Myriam Uwiragiye Birara, projeté, lundi, dans le cadre de la compétition officielle des long-métrages de la 24ème édition du Festival international du cinéma africain à Khouribga (FICAK), dénonce cette problématique et promeut une prise de conscience collective de ce fléau qui prive les filles de leurs droits et de leurs choix.
Ce film de 1h13 minutes raconte l'histoire d'une jeune femme "Eva" qui rêve d'aller à l’école de médecine. Mais elle fut enlevée et soumise à "Guterura", une forme de mariage traditionnel. Se sentant abandonnée par sa famille conservatrice qui la pousse à accepter sa nouvelle situation, Eva se lie avec le cousin de son ravisseur. Quand Eva découvre l’histoire tragique de la famille de son "mari ", elle est déchirée entre rester ou fuir.
Selon la réalisatrice rwandaise Myriam Uwiragiye Birara, l'idée du film est liée au milieu social où elle a vécu.
"J'ai grandi dans un environnement social durant les années 90, entendant des histoires de jeunes femmes qui étaient enlevées et forcées à se marier avec des étrangers", a-t-elle dit, dans une déclaration à la presse, ajoutant que "ces épouses "malgré elles", après avoir perdu ce qu'elles considèrent comme leur atout le plus précieux, leur virginité, se retrouvent coincées dans une situation où la fuite et le retour à leurs familles signifieraient vivre dans la honte et le mépris".
"Elles sont considérées comme des marchandises", s'indigne la réalisatrice rwandaise.
A rappeler que "The Bride" concourt à la compétition officielle des longs-métrages de cette 24ème édition du FICAK aux côtés de "Le Silence des violons", du réalisateur marocain Said Chraibi, "Le Verre de L'amitié", de Naoufel Berraoui (Maroc), "A toi Jeddi", de Sara Ben-Saud (Tunisie), "Backstage", d’Afef Ben Mahmoud (Tunisie) et Khalil Benkirane (Maroc), "Rate Hole", de Mohamed El Samman (Egypte).
Sont également en lice, “Le Mouton de Sada”, de Pape Bouname Lop (Sénégal), “When the Levees Broke", de Musing Derick Tenn (Cameroun), “Service au Cœur”, de Paul Wilo (Zambie), “Taxi Warren”, d’O. Assi (Côte d’Ivoire), “L’Argile”, d'Arcade Assogba (Bénin), “Le Champ des oubliés”, de Roger Gbekou (Togo), et “Le galop” d’Eléonore Yameogo (Burkina Faso).
Axée sur "un cinéma conscient de son temps", cette édition du FICAK 2024 entend valoriser et pérenniser les traditions cinématographiques africaines, en vue d’assurer au 7ème art africain le rayonnement qui lui sied de plein droit.
Le long-métrage "The Bride" de la réalisatrice rwandaise Myriam Uwiragiye Birara, projeté, lundi, dans le cadre de la compétition officielle des long-métrages de la 24ème édition du Festival international du cinéma africain à Khouribga (FICAK), dénonce cette problématique et promeut une prise de conscience collective de ce fléau qui prive les filles de leurs droits et de leurs choix.
Ce film de 1h13 minutes raconte l'histoire d'une jeune femme "Eva" qui rêve d'aller à l’école de médecine. Mais elle fut enlevée et soumise à "Guterura", une forme de mariage traditionnel. Se sentant abandonnée par sa famille conservatrice qui la pousse à accepter sa nouvelle situation, Eva se lie avec le cousin de son ravisseur. Quand Eva découvre l’histoire tragique de la famille de son "mari ", elle est déchirée entre rester ou fuir.
Selon la réalisatrice rwandaise Myriam Uwiragiye Birara, l'idée du film est liée au milieu social où elle a vécu.
"J'ai grandi dans un environnement social durant les années 90, entendant des histoires de jeunes femmes qui étaient enlevées et forcées à se marier avec des étrangers", a-t-elle dit, dans une déclaration à la presse, ajoutant que "ces épouses "malgré elles", après avoir perdu ce qu'elles considèrent comme leur atout le plus précieux, leur virginité, se retrouvent coincées dans une situation où la fuite et le retour à leurs familles signifieraient vivre dans la honte et le mépris".
"Elles sont considérées comme des marchandises", s'indigne la réalisatrice rwandaise.
A rappeler que "The Bride" concourt à la compétition officielle des longs-métrages de cette 24ème édition du FICAK aux côtés de "Le Silence des violons", du réalisateur marocain Said Chraibi, "Le Verre de L'amitié", de Naoufel Berraoui (Maroc), "A toi Jeddi", de Sara Ben-Saud (Tunisie), "Backstage", d’Afef Ben Mahmoud (Tunisie) et Khalil Benkirane (Maroc), "Rate Hole", de Mohamed El Samman (Egypte).
Sont également en lice, “Le Mouton de Sada”, de Pape Bouname Lop (Sénégal), “When the Levees Broke", de Musing Derick Tenn (Cameroun), “Service au Cœur”, de Paul Wilo (Zambie), “Taxi Warren”, d’O. Assi (Côte d’Ivoire), “L’Argile”, d'Arcade Assogba (Bénin), “Le Champ des oubliés”, de Roger Gbekou (Togo), et “Le galop” d’Eléonore Yameogo (Burkina Faso).
Axée sur "un cinéma conscient de son temps", cette édition du FICAK 2024 entend valoriser et pérenniser les traditions cinématographiques africaines, en vue d’assurer au 7ème art africain le rayonnement qui lui sied de plein droit.