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Invité d'honneur de la 24ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK), le 7ème art malien ne cesse de s'affirmer au fil des ans, apportant davantage de diversité à l’effervescence que connaît la scène cinématographique africaine.
Inspirés de réalités sociales locales et de mythes merveilleux et richement ouvragés de hautes expressions esthétiques, les chefs-d'œuvre maliens (films et documentaires) font partie des plus belles productions du 7ème art africain.
De "Demain à Naguila" (1960) à "La Genèse" (1999), en passant par "Wandyalanka" (1972), premier film africain en vidéo qui traite les problèmes d'intégration des étudiants africains au Québec, la cinémathèque malienne propose un large éventail d'œuvres cinématographiques.
Au FICAK, les cinéphiles sont gratifiés cette année de plusieurs projections de films de cinéastes maliens en présence de réalisateurs, d'écrivains, d'artistes et de romanciers de ce pays. Il y a lieu de citer, entre autres, "Yeelen" (la lumière) de Souleymane Cissé sortie en 1987, "La Genèse" (1999) de son réalisateur Cheick Oumar Sissoko, "Toiles d'araignées" (2011) d’Ibrahima Touré, "Zabou, mannequin des sables" (2003) d’Abdoulaye Ascofaré, ou encore "Le voile secret" (2020), de Fousseyni Maiga.
Approchée par la MAP, l'actrice malienne, Moulidy Diarra, s'est dite "très honorée" de participer à cette 24ème édition du FICAK, avec le cinéma malien comme "invité d'honneur".
"Le FICAK est une opportunité idoine pour promouvoir les réalisations du cinéma malien, notamment le cinéma qui traite des thématiques liées aux femmes africaines", a indiqué Mme Diarra, également promotrice de la 1ère édition du Festival international de films de femmes (FIFFEM), qui se tiendra à Bamako du 31 juillet au 04 août 2024.
Mme Diarra a confié que le cinéma malien a connu récemment de nombreuses difficultés. Mais "Nous ne lâchons rien", a-t-elle tranché.
Et l'actrice malienne d'ajouter :"Notre participation à ce festival ne vise la simple représentation de notre pays, mais nous œuvrons via le cinéma à faire valoir nos cultures et nos traditions à travers le monde".
Même son de cloche chez le réalisateur et producteur malien, Mahammadou Diarra, qui a exprimé sa joie de prendre part à cet événement artistique de grande envergure, tout en appréciant l'accueil chaleureux qui a été réservé par le Maroc aux cinéastes maliens.
"Le Mali est un pays de cinéma qui a vraiment marqué l'art cinématographique africain par de grands noms, comme Souleymane Cissé, Cheick Oumar Sissoko", a-t-il dit dans une déclaration similaire. Et de souligner: "Nous sommes la relève de ces grands cinéastes à même d'apporter une pierre à l'édifice".
Le président de la Fondation du Festival international du cinéma africain de Khouribga, Habib El Malki, a, quant à lui, relevé que le cinéma malien enrichira le festival avec une sélection fort attrayante de ses œuvres.
"Les cinéastes, réalisateurs et acteurs du Mali ont apporté, à travers la diversité et l’originalité de leur production artistique, une contribution significative à l'industrie cinématographique africaine, et nous sommes honorés de partager et de célébrer leurs œuvres", a-t-il soutenu.
Saluant chaleureusement la participation de la délégation du Mali, M. El Malki a fait observer que cette présence souligne toute l'importance de la coopération cinématographique en Afrique et contribue au renforcement des liens culturels qui unissent les nations africaines.
"Au cours de cette édition, nous aurons le plaisir de découvrir l’expérience cinématographique du Mali à travers une sélection de films qui offrent un aperçu authentique de la vie, de la tradition et de la créativité de ce beau pays", a tenu à préciser le président de la FFICAK.
"Nous espérons que ces moments partagés enrichissent notre compréhension du Mali, renforcent les ponts qui unissent nos cultures diverses et offrent l’opportunité de connecter nos communautés à travers le langage universel du cinéma", a-t-il ajouté.
Mille et une traditions cinématographiques d'antan distinguent le cinéma malien, lequel s'est développé sur plusieurs décennies, et a notablement contribué au rayonnement du 7ème art africain.
Inspirés de réalités sociales locales et de mythes merveilleux et richement ouvragés de hautes expressions esthétiques, les chefs-d'œuvre maliens (films et documentaires) font partie des plus belles productions du 7ème art africain.
De "Demain à Naguila" (1960) à "La Genèse" (1999), en passant par "Wandyalanka" (1972), premier film africain en vidéo qui traite les problèmes d'intégration des étudiants africains au Québec, la cinémathèque malienne propose un large éventail d'œuvres cinématographiques.
Au FICAK, les cinéphiles sont gratifiés cette année de plusieurs projections de films de cinéastes maliens en présence de réalisateurs, d'écrivains, d'artistes et de romanciers de ce pays. Il y a lieu de citer, entre autres, "Yeelen" (la lumière) de Souleymane Cissé sortie en 1987, "La Genèse" (1999) de son réalisateur Cheick Oumar Sissoko, "Toiles d'araignées" (2011) d’Ibrahima Touré, "Zabou, mannequin des sables" (2003) d’Abdoulaye Ascofaré, ou encore "Le voile secret" (2020), de Fousseyni Maiga.
Approchée par la MAP, l'actrice malienne, Moulidy Diarra, s'est dite "très honorée" de participer à cette 24ème édition du FICAK, avec le cinéma malien comme "invité d'honneur".
"Le FICAK est une opportunité idoine pour promouvoir les réalisations du cinéma malien, notamment le cinéma qui traite des thématiques liées aux femmes africaines", a indiqué Mme Diarra, également promotrice de la 1ère édition du Festival international de films de femmes (FIFFEM), qui se tiendra à Bamako du 31 juillet au 04 août 2024.
Mme Diarra a confié que le cinéma malien a connu récemment de nombreuses difficultés. Mais "Nous ne lâchons rien", a-t-elle tranché.
Et l'actrice malienne d'ajouter :"Notre participation à ce festival ne vise la simple représentation de notre pays, mais nous œuvrons via le cinéma à faire valoir nos cultures et nos traditions à travers le monde".
Même son de cloche chez le réalisateur et producteur malien, Mahammadou Diarra, qui a exprimé sa joie de prendre part à cet événement artistique de grande envergure, tout en appréciant l'accueil chaleureux qui a été réservé par le Maroc aux cinéastes maliens.
"Le Mali est un pays de cinéma qui a vraiment marqué l'art cinématographique africain par de grands noms, comme Souleymane Cissé, Cheick Oumar Sissoko", a-t-il dit dans une déclaration similaire. Et de souligner: "Nous sommes la relève de ces grands cinéastes à même d'apporter une pierre à l'édifice".
Le président de la Fondation du Festival international du cinéma africain de Khouribga, Habib El Malki, a, quant à lui, relevé que le cinéma malien enrichira le festival avec une sélection fort attrayante de ses œuvres.
"Les cinéastes, réalisateurs et acteurs du Mali ont apporté, à travers la diversité et l’originalité de leur production artistique, une contribution significative à l'industrie cinématographique africaine, et nous sommes honorés de partager et de célébrer leurs œuvres", a-t-il soutenu.
Saluant chaleureusement la participation de la délégation du Mali, M. El Malki a fait observer que cette présence souligne toute l'importance de la coopération cinématographique en Afrique et contribue au renforcement des liens culturels qui unissent les nations africaines.
"Au cours de cette édition, nous aurons le plaisir de découvrir l’expérience cinématographique du Mali à travers une sélection de films qui offrent un aperçu authentique de la vie, de la tradition et de la créativité de ce beau pays", a tenu à préciser le président de la FFICAK.
"Nous espérons que ces moments partagés enrichissent notre compréhension du Mali, renforcent les ponts qui unissent nos cultures diverses et offrent l’opportunité de connecter nos communautés à travers le langage universel du cinéma", a-t-il ajouté.
Mille et une traditions cinématographiques d'antan distinguent le cinéma malien, lequel s'est développé sur plusieurs décennies, et a notablement contribué au rayonnement du 7ème art africain.